25 octobre 2016

La démocratie dénaturée

Toute gouvernance verticale telle qu’il en est à l’échelle du monde dans les États, est manière vicieuse, mode vicié d’expropriation des peuples de ce qui leur appartient et les regarde: le pouvoir. La démocratie véritable ne peut être qu’horizontale, gouvernance collective et participative avec le contrôle effectif et réel du peuple organisé en nation sur les structures administratives décideuses de son sort. Le leader vrai, quant à lui, est un guide consultant du peuple et non un régnant.  

Nous vivons le temps de la démocratie verticale exclusive. La démocratie formelle sans souci du peuple ou de l’équité est aujourd’hui, de fait, la seule dictature admise et régnante au point que quiconque la refuse ou pense autrement le concept, est accusé d’ennemi de la liberté par le commun qui le considère tyran potentiel et ennemi antisocial des peuples. D’ailleurs, récemment avant le retour russe permettant une géoplitique d'équilibre, le droit international lui avait consacré les fameux droit et devoir d’intervention « onusien » via l’Onu inféodé aux puissances néocolonialistes, associé de fait aux rages hégémoniques et bellicistes des frappes aériennes de l’Otan, contre tout violateur avéré des droits de l’homme consacrés par la soi disant démocratie. Mais disons-le, intervenir pour la démocratie aurait pu être juste si c’était vraiment pour les peuples et non pour les empires qui veulent comme aujourd'hui en Syrie, prendre la place des « dictateurs » « tyrans » (vrais ou faux) que l’on destitue (car on crée des tyrans à satiété dans le laïus de cour des gigantesques agences de presse et grands médias toujours plus ou moins courtisans et surtout ultra-alignés).