23 avril 2020

Luc Collès, passeur de frontières

"En choisissant de consacrer sa thèse à l'apport de la littérature francophone dans la formation des élèves issus d'autres espaces linguistiques et culturels, Luc Collès a opéré un double et spectaculaire passage des frontières : le professeur de langue maternelle devenait professeur de FLE, et l'amateur d'analyses structurales n'avait plus d'yeux désormais que pour la manière dont les différences culturelles modelaient non seulement le langage et la littérature, mais aussi toutes nos relations et toutes les dimensions de l'action humaine.

Les cinq parties qui composent cet ouvrage résument bien la diversité du parcours foisonnant de ce jeteur de ponts en mettant en évidence les thèmes majeurs qui l'ont mobilisé au long de sa carrière et à propos desquels il a fait œuvre de fondateur : l'enseignement de la littérature, la didactique du FLE et de l'interculturel, la promotion de la francophonie, la littérature migrante et l'interrogation sur les enjeux de la transmission du fait religieux                                                         dans le contexte des sociétés multiculturelles." (LesLibraires.fr) 

Dans ce livre de Luc Collès,
le passage consacré à Roger Garaudy
et comment se procurer l'ouvrage

19 avril 2020

Mahomet l'européen...

 «MAHOMET L’EUROPÉEN», ASSAUTS D’AVATARS

Figure païenne, diabolique ou révolutionnaire : en Occident depuis le Moyen Age, le prophète de l’islam a endossé divers rôles, que l’historien John Tolan développe dans un ouvrage érudit.
«Le sujet de notre ouvrage n’est pas Muhammad mais Mahomet, la figure imaginée et mise en scène par des auteurs européens non musulmans entre le XIIe et le XXIe siècle», explique John Tolan. Les représentations occidentales du Prophète ont sans cesse évolué pour des raisons moins liées à une meilleure connaissance de l’islam qu’à des enjeux proprement européens.

12 avril 2020

A la recherche des dimensions perdues...


Le Père Lelong est décédé

Le père Michel Lelong, pionnier du dialogue islamo-chrétien, est mort

par  | Samedi 11 Avril 2020 

Le père Michel Lelong fait partie des innombrables victimes du Covid-19 en France. Ce prêtre catholique, qui fut indéniablement un chantre du dialogue islamo-chrétien, est décédé vendredi 10 avril à l'âge de 95 ans. Retour sur le parcours d'un homme d'Eglise connu et reconnu pour être un grand ami des musulmans

ARTICLE A LIRE ICI: https://www.saphirnews.com/Le-pere-Michel-Lelong-pionnier-du-dialogue-islamo-chretien-est-mort_a27053.html


Lire sur ce blog plusieurs articles de celui qui fut un ami jamais démenti de Roger  Garaudy:
https://rogergaraudy.blogspot.com/search?q=lelong

09 avril 2020

Pâque 2020. La Résurrection

La résurrection, ce n'est pas un phénomène de physique cellulaire, un retour à la vie mortelle par réanimation naturelle.
La résurrection, ce n'est pas un fait historique, que l'on pourrait reconstruire à partir de témoignages "objectifs".
La résurrection n'a pas sa place dans la série des faits et des lois du positivisme naturaliste ou historique.
S'il en était ainsi, elle n'aurait aucune signification.
La résurrection n'est pas un "fait", au sens positiviste du terme, c'est un acte créateur, cette affirmation de l'impossible par laquelle l'histoire ouvre le futur de tous les possibles. Elle signifie que notre avenir ne peut être rangé dans la série des faits, sur le prolongement des données du passé. Cette entrée du totalement inattendu, sur le prolongement de rien, c'est la prise de conscience que l'homme n'est pas né pour mourir, mais pour commencer.
Etre chrétien ce n'est pas croire que la résurrection est "réelle" (au sens de l'histoire et de la science positivistes), c'est croire qu'elle est possible. Ce n'est pas insérer la résurrection dans la perspective de l'histoire, c'est percevoir l'histoire dans la perspective de la résurrection. La résurrection c'est alors tous les jours.

(Roger Garaudy, "L'alternative")