Les Républicains : ce n'est pas une diction contrariée ni contrariante de la droite mal à droite, ni une contradiction de plus chez nos conservateurs progressistes. On a toujours eu droit à des énergumènes plus royalistes que le Roi.
Tous égaux devant la République, mais force est de reconnaître que certains sont plus "égos" que d'autres. Ce sont les Républicains qui annoncent déjà la couleur : la laïcité n'est pas mais sera notre nouvelle religion. Riez au lieu de prier ! Les Démocrates : c'est de bonne guerre, une sorte de réponse du berger à la bergère. Les socialistes vont finir aussi par modifier leur intitulé, par changer de nom, maintenant qu'ils sont au courant qu'on ne peut pas changer les choses sans perdre au change. En se rebaptisant Démocrates, nos progressistes conservateurs ne feront que ce qu'ils ont toujours fait : obéir aux apparences en laissant planer l'espoir qu'il y a toujours un être derrière. C'est le seul moyen pour eux de préserver leurs arrières.
Les patriotes de droite : c'est l'extrême droite, extrêmement adroite qui s'est emparée de ce nom de baptême pour rassembler les extrêmement mécontents, tous les déçus du système qui ne cherchent pas à résoudre mais à se débarrasser du problème. Le seul parti qui peut triompher de tous les partis : c'est la patrie. Ici on n'hésite pas à lui sacrifier son propre père. La pilule est amère. Mais elle soulage plus d'un français sur quatre.
Les patriotes de gauche : c'est ce qui nous reste en politique quand on a tout oublié : les taux et les fondamentaux. Ils sont toujours persuadés que c'est la collectivité qui doit s'imposer aux particuliers mais ils ne sont plus hélas et malheureusement que quelques particuliers à procéder collectivement pour le bien de la collectivité.
L'heure a changé depuis Trotski. Ce n'est plus l'émancipation qui est désespérément recherchée mais le type d'aliénation qui attire le plus d'adhérents. La Patrie en fait partie. La Nation aussi. L'internationale, on la laisse pour plus tard.
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