Fidel et nous
La
mort de Fidel, c'est l'occasion de renouveler notre fidélité à sa
fidélité, comme pour tous ceux qui ont travaillé pour la révolution
cubaine.
La date des funérailles, le 4 décembre,
n'est pas choisie par hasard : c'est la fête de Sainte Barbe, qui est
aussi Changô, dieu de la guerre et de la foudre. Tous les Cubains savent
que Fidel, c'était "celui que Changô montait", ce pourquoi on
l'appelait "el caballo". Et un chant religieux connu de tous dit "Que
viva Changô" . (https://www.youtube.com/watch?v=sLWLP6SZKXk )
Le
choix de son frère Raul, pour le programme des jours à venir, dit ceci :
il a été, et il restera, le héros de pauvres et des opprimés. Et c'est
la capacité de libération, d'entêtement et courage du peuple, qu'il a
incarnée. Il était fils d'un propriétaire terrien, mais ce n'est pas
pour les classes moyennes qu'il s'est battu, c'est pour les héritiers
des esclaves.
Et la protection de la nation, le
patriotisme et la défense du pays avec toute une population qui faisait
des gardes en armes, pendantplus de trente ans, c'était le lieu de
convergence et de potentialisation de toutes les énergies.