Lors d’une conférence sur le changement de paradigme géopolitique, au cours de la séance de questions-réponses qui suivait la conférence, je disais que la bonne surprise allait peut-être venir du peuple américain. Il semblerait que ce soit le cas. Il faut dire que le peuple américain est celui des pays occidentaux qui a le plus souffert de la politique prédatrice du « système » : 80 % de la population au bord du seuil de pauvreté ; plus de 50 millions de personnes vivant des bonds d’alimentation (la soupe populaire) ; un chômage réel aux alentours de 25 % de la population ; etc.
Il est finalement assez compréhensible que ce soit lui qui se soit le premier retourné contre ce système qui nous opprime.
« The Donald » a su tirer les marrons du feu et se faire élire à la maison blanche. Au-delà de sa personnalité, il représente le vieux courant isolationniste américain que l’on croyait enterré depuis la fin de la seconde guerre mondiale. De tous ses discours de campagne, j’ai retenu qu’il voulait s’attaquer à la Réserve fédérale et à Wall-Street, qu’il voulait combattre DAESH en coordination avec la Russie et qu’il remettait en question l’existence de l’OTAN, ce qui signifierait un tournant fondamental dans la politique extérieure des États-Unis.
La réaction de la Sainte Inquisition médiatico-politicienne de chez nous est à mourir de rire. Elle semble ne pas comprendre ce qui s’est passé et analyse la victoire de Donald Trump à travers son prisme dépassé. La scène politicienne était son terrain de jeu, et Trump vient de casser leur jouet. Pire, à qui nos politiciens de tous bords vont-ils obéir maintenant ? Ils ont perdu leur Maître et on les sent flotter au-dessus du vide.
Il est temps que la France se libère à son tour de ce système et de ces polichinelles et redevienne le pays que les peuples du monde espèrent.
