La France, veillons-y, c'est une insulte que de la rabaisser aux étirements, aux bâillements d'un juste milieu. Il est temps de venir nous désaltérer à la source des démunis et des robustes: de tendre, en un mot, vers les grandes dimensions, et ce n'est pas, vous le devinez ce soir, un agent du cadastre qui vous parle !
31 mai 2016
30 mai 2016
PENSAMIENTO ÚNICO, CONCENTRACIÓN DE LA PRENSA, DESINFORMACIÓN, MANIPULACIÓN. Por Javier Peña Torres
PENSAMIENTO
ÚNICO, CONCENTRACIÓN DE LA PRENSA, DESINFORMACIÓN,
MANIPULACIÓN.
Por Javier Peña Torres
El capitalismo victorioso
ha impuesto una « Weltanschauunung » que pretende
presentarlo como un
horizonte insuperable. Desde ahora, toda opinión divergente
constituiría una
transgresión, sancionada por los guardianes del nuevo evangelio
neoliberal dominante de
nuestra época.
Pretendiendo a una
cientificidad irrefutable, el pensamiento único ejerce una suerte de dictadura
intelectual que se apoya sobre un dispositivo constituido a varios niveles: el
discurso oficial de los dirigentes políticos, el discurso sabio de los
intelectuales más conocidos -tanto más publicitados si éstos son « buenos comunicadores
» y si « pasan bien en la TV »-, y el discurso difundido en los medios de
comunicación por periodistas y comentaristas. Estos últimos han adquirido desde
hace cierto tiempo, una influencia tal, que hoy resulta legítimo preguntarse en
algunos países, si el concepto mismo de « espacio público » propio de una
democracia, no está en tela de juicio.
El pensamiento único se
impuso en el momento del derrumbe de los países del este.
Elaborado en el seno de
instituciones internacionales -Banco Mundial, FMI, OCDE,
Comisión Europea- expresa
en términos ideológicos, los intereses del gran capital
internacional.
Difundido por centros de
investigación y facultades de economía, repetido hasta la
saciedad por los
dirigentes de los partidos políticos que defienden el establishment, el
pensamiento único es transmitido por los grandes órganos de prensa, en manos de
los mismos propietarios a quienes pertenecen los grupos industriales y
financieros.
El núcleo del pensamiento único está constituido por
algunas ideas-fuerzas, cuyo
martilleo ininterrumpido
se presenta como prueba de irrefutable cientificidad : el
mercado, panacea a la cual
se atribuye la virtud de corregir todos los males de la
sociedad ; la competencia,
que serviría para promover la emulación entre los hombres y entre las
sociedades , considerados únicamente en su dimensión económica y donde sólo los
más « aptos » -es decir, una docena de países ricos- serían capaces de alcanzar
un grado de desarrollo importante ; el libre intercambio y la mundialización,que
en realidad permiten la abolición de las fronteras no en una perspectiva de
fraternidad y de unión entre los hombres, sino para garantizar a las economías
centrales, territorios, mercados industriales y financieros a lo largo y ancho
del mundo.
Agreguemos a esto el dogma
de la privatización y de la desreglamentación y tendremos la « base teórica
material » del discurso dominante.
El pensamiento único tiene
su expresión y prolongación en otros campos, constituyendo un « corpus » que
abarca todos los sectores de la actividad humana. Es decir, todo aquello que
puede proteger y reforzar esta base material en el campo político, jurídico,
social, cultural. De esta manera, los difusores del pensamiento único tendrán
una visión común sobre la política represiva que hay que llevar a cabo contra
los países reticentes a adoptar este nuevo catecismo. La agresión actual contra
Yugoslavia es una buena prueba de ello.
Por otra parte, teniendo
en cuenta que desde ahora el Estado-Nación pareciera no estar ya más en medida
de garantizar al capital internacional un aumento cada vez más creciente de la
plusvalía, se hace imperioso proceder a su liquidación. En ese sentido, la
creación de mercados comunes regionales, las uniones regionales, tienen como
objetivo la constitución de grandes conjuntos supranacionales que se inscriben
en esa perspectiva. En contrapartida, la soberanía de los estados registra un
debilitamiento sin precedentes.
29 mai 2016
Le Tao ou le principe des choses
Acheter le livre |
Le TAO, qui apparaît dans le plus
ancien des livres chinois, le « Yi King » (« Le livre des
métamorphoses » ), écrit plus de mille ans avant l'ère chrétienne,
demeure une vision du monde très moderne : il vise à
déchiffrer l'ordre de l'univers et à établir l'harmonie en soi-même
par un consentement amoureux aux grands rythmes du
cosmos. Au-delà des formes historiques du langage, et des
superstitions qui en sont nées dans le prétendu « taoïsme » actuel,
son objet est d'établir un système de relations capable de
guider à la fois la recherche scientifique, la compréhension
historique, et l'élaboration de nos règles de vie et d'action. Sa «
modernité » se manifeste à une époque comme la nôtre, où les
impasses du modèle occidental de croissance et de culture
nous obligent à repenser fondamentalement notre manière de
concevoir et de vivre nos rapports avec la nature, avec la
communauté humaine, et avec le divin.
Le taoïsme proprement dit, qui naîtra
quatre siècles après ce livre, s'exprime, au VIe
siècle
avant notre ère, dans une époque de crise, de violence et
d'anarchie : celle des « Royaumes combattants. »
Cette crise suscita deux réactions
différentes, - l'une, conservatrice, celle de
Confucius, cherchant à sauver les valeurs traditionnelles et
à « rétablir l'harmonie entre le ciel et la terre », par un
retour à l'imitation des anciens : rétablir l'ordre et la loi
par le respect des structures traditionnelles de la famille, du
rite, de la hiérarchie ;
- l'autre, celle de Lao-Tseu,
inspiré, comme Confucius, par le Tao du « Yi King », introduit
des valeurs nouvelles : alors que Confucius visait
essentiellement à l'intégration de l'homme à l'ordre social
traditionnel, Lao-Tseu vise à l'intégration de l'homme à la nature.
C'est une vision subversive car elle conduit à
considérer le système social, et la civilisation tout entière, comme
un ordre artificiel qui est
une perversion de l'harmonie.
Le plus grand penseur taoïste,
Tchouang Tseu, écrit : « la nature a disparu ; les lois l'ont
remplacée : de là tous les désordres ».
L'intuition centrale du taoïsme,
c'est le refus de tout dualisme : il n'y a pas de « moi »
isolé du reste du monde. Il n'y a pas d'êtres réels distincts.
« Tous les êtres et moi sommes un dans l'origine, écrit
Tchouang Tseu. Tous les êtres sont un seul Tout immense. Celui qui
est uni à cette unité jusqu'à avoir perdu le sens de son
individualité... aucune vicissitude ne peut lui porter
atteinte. »
« La vision du Tao exige le vide »,
écrit encore Tchouang Tseu.
La vision du Tao et la communion avec
lui, telle qu'elle s'exprime, sans paroles, dans la
peinture chinoise (surtout celle de l'époque Song […] qui a pour
vocation non d'imiter les apparences sensibles, mais de
rendre visible l'invisible, exige le « vide ». L'évacuation de tout ce
qui est illusoire.
- Le non-savoir, n'est pas l'ignorance, mais le refus
de la connaissance discursive qui, par mots
et concepts, emprisonne
les choses dans ce réseau artificiel,
les isolant, et les morcelant
jusqu'à ne nous donner que des vues
partielles, c'est-à-dire
fausses, de la réalité.
La connaissance véritable, au-delà de
la connaissance discursive et médiate, est la saisie
globale du monde comme un tout, en amont du moment où notre
petit « moi » individualiste, égoïste, y a
introduit l'illusion de la multiplicité des choses, en projetant sur elles
les faisceaux de nos désirs ou les exigences de leur manipulation
utilitaire.
Cette « illumination » du non-savoir
est une libération. Elle nous libère de l'illusion du «
moi » et de la pluralité des choses extérieures. Elle nous
libère de l'abstraction dualiste, qui, par l'opposition
factice entre le sujet et l'objet, fait tomber sa herse entre nous et
les choses.
- Le non-agir n'est pas l'inertie. Le non-agir est
la rupture de tous
mes conditionnements extérieurs, de tous mes attachements partiels. Si j'agis mû par mes désirs individuels, j'isole du tout ce qui est privé de sens par cet isolement même. Je poursuis, par exemple, pour eux-mêmes, la richesse, le pouvoir, le plaisir des sens. L'action visant la richesse ne me conduit qu'à la possession où je suis possédé par ce que je possède. L'action visant le pouvoir m'intègre au cycle des violences en m'opposant comme individu à d'autres individus.
mes conditionnements extérieurs, de tous mes attachements partiels. Si j'agis mû par mes désirs individuels, j'isole du tout ce qui est privé de sens par cet isolement même. Je poursuis, par exemple, pour eux-mêmes, la richesse, le pouvoir, le plaisir des sens. L'action visant la richesse ne me conduit qu'à la possession où je suis possédé par ce que je possède. L'action visant le pouvoir m'intègre au cycle des violences en m'opposant comme individu à d'autres individus.
L'action visant les plaisirs des sens
me rend esclave d'une
poursuite sans fin, car je ne
parviendrai pas à la satiété, chaque
satisfaction d'un désir faisant
surgir d'autres désirs. Ces prétendues actions ne sont que
passions.
Le non-agir, qui les refuse, est le
contraire de cette pseudo-action, de cette passion
subie, intéressée, et simplement réactive. Le non-agir, c'est la
plénitude de l'action vraie ; en harmonie avec le tout de l'être,
placé au centre de la roue cosmique, le sage taoïste se meut
avec elle, invisiblement. Il n'agit pour rien d'autre que pour le
Tout et par le Tout. Le non-agir est coïncidence avec le
mouvement profond de
l'univers.
- Le non-être n'est pas le néant. Pas plus que le
non-savoir n'était l'ignorance, et le non-agir
l'inertie. Le non-être est au-delà de l'être partiel, c'est-à-dire
illusoire, du « moi ». Il est la réalité suprême de celui qui, sans
prétendre exister par lui-même, participe à l'harmonie du
tout et n'est rien d'autre que cette harmonie :
« Supposons un homme entièrement
absorbé par l'immense giration cosmique et se mouvant en
elle, écrit Tchouang Tseu. Celui-là ne dépend plus de
rien. Il est parfaitement libre, en ce sens que sa personne et son
action seront unies à la personne et à l'action du grand
Tout... Le surhomme n'a pas de soi propre ; l'homme transcendant n'a
plus d'action propre; le sage n'a même plus de nom propre.
Car il est un avec le Tout. »
Le non-savoir, le non-agir, le
non-être sont les voies d'accès à l'expérience du vide, qui
seule permet d'entrer en communication avec le Tao.
Le Tao signifie la voie, et, par
métaphore, la méthode, permettant cette communication entre
le ciel et la terre. Cette conception permet au taoïste
d'aborder avec sérénité la mort : seul s'efface l'individu,
mais, du point de vue du Tout, c'est un événement local, un
changement aussi naturel que le passage du jour à la nuit, de
la veille au sommeil. Un passage d'une forme à une autre. Tchouang Tseu, qui ne croit pas à la
survie individuelle, écrit :
« Nous sortons de l'invisible pour
naître et nous y rentrons pour mourir... La gloire du sage est
d'avoir compris que tous les êtres sont en action réciproque
dans un seul complexe universel, que la mort et la vie sont
deux modalités d'un même être. »
L'éternité peut d'ailleurs être
atteinte en chaque instant lorsque l'on se confond avec le Tout,
au sens où Tchouang Tseu rapporte ce propos de Lao Tseu :
« J'étais en train de m'ébattre au principe des choses. »
Roger Garaudy, Biographie
du 20e siècle, pages 29 à 32
28 mai 2016
Mélenchon tacle le CRIF
Je voudrais dire que je désapprouve absolument les propos de
M. Cukierman, le président du CRIF, qui a écrit au président de la
Commission européenne, à propos d’Israël évidemment et du boycott des produits des colonies. Il leur a dit : “Je suis le représentant
politique de la première communauté juive d’Europe.” Non, Monsieur
Cukierman, vous n’êtes pas le représentant politique. Les Français juifs
ont des représentants politiques : leurs députés et leurs partis.
Aucune communauté n’a le droit de prétendre qu’elle représente
politiquement une partie de la population française.
Jean-Luc Mélenchon , "Des paroles et des actes", France 2, du 26/05/2016
Jean-Luc Mélenchon , "Des paroles et des actes", France 2, du 26/05/2016
27 mai 2016
Obama à Hiroshima 71 ans après le grand crime
Crime de guerre, crime raciste...
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville d'Hiroshima. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération.
L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville.
>> LIRE L'ARTICLE DE SERGE ULESKI >>
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville d'Hiroshima. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération.
L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville.
>> LIRE L'ARTICLE DE SERGE ULESKI >>
Bataille contre la Loi - Précarité: De quoi Philippe Martinez est-il le nom ?
Prétendre que la classe ouvrière organisée prend en otage le peuple
français quand elle défend ses droits menacés, comme le répète la
presse, restera sans doute dans les annales. Comme si ces travailleurs
en lutte, hier chauffeurs-routiers, aujourd’hui salariés des
raffineries, représentaient une minorité de nantis prêts à immoler
l’intérêt général sur l’autel de leurs revendications catégorielles ;
comme si une grève qui leur impose des sacrifices personnels était pour
eux une partie de plaisir ; comme si leur combat n’était pas un combat
pour tous, y compris pour ceux qui ont fait vœu de soumission à leurs
maîtres et crachent sans vergogne sur leurs défenseurs.
>> LIRE EN ENTIER L'ARTICLE DE BRUNO GUIGUE >>
>> LIRE EN ENTIER L'ARTICLE DE BRUNO GUIGUE >>
Les pères fondateurs et leurs héritiers
Quelle que soit la solution choisie
la confusion de la croyance
religieuse et de la foi vivante et
agissante à l'intérieur de
toutes les religions rend le problème
insoluble par la résurgence
des intégrismes, qui consistent à
prétendre que tous les
problèmes ont été résolus, et pour
toujours, par leurs pères
26 mai 2016
Marx et l'autonomie des travailleurs
Dans
son « Adresse inaugurale au Congrès de l'Internationale» (21 octobre 1864),
Marx, évoquant le mouvement des coopératives de production, souligne « la
valeur de ces grandes expériences sociales... Ce n'est pas par des arguments
mais par des actions qu'elles ont prouvé que la production sur une grande
échelle et en accord avec la vie moderne peut être exercée sans l'existence de
la classe des maîtres employant celle des exécutants; que les moyens de
travail, pour porter fruit, n'ont pas besoin d'être monopolisés ni d'être
détournés en moyen de domination
et d'exploitation des travailleurs ».
Marx,
en exaltant ce grand exemple, marque ses limites :
1° En
régime capitaliste, la coopérative de production peut « reproduire les défauts
du système », c'est-à-dire que les sociétaires propriétaires collectifs
peuvent, à leur tour, exploiter le travail de salariés non membres de la coopérative
;
2° le
pire danger, selon Marx, c'est l'intervention de l'État capitaliste qui, sous
prétexte d'aider la coopérative par ses subventions, la place sous son contrôle
et
l'intègre à son système. Dans sa polémique contre le « capitalisme d'État » de
Lassalle, Marx critique âprement le « Programme de Gotha » (1875) du parti
socialiste
allemand qui réclamait pour les coopératives l'aide de l'État : les sociétés
coopératives, écrit alors Marx, « n'ont de valeur qu'autant qu'elles sont des créations
autonomes des travailleurs et ne sont protégées ni par le gouvernement ni par
la bourgeoisie » ;
3°
enfin, ce serait une illusion de croire que l'on peut ainsi créer des îlots de
socialisme dans un système capitaliste. Le socialisme ne peut être réalisé au détail
: « Pour que les masses laborieuses soient affranchies, déclarait encore Marx
dans son « Adresse inaugurale de 1866 », la coopération devrait prendre une
ampleur nationale. » Ce système coopératif réalisé à l'échelle nationale et
réglant toute la production, c'est le socialisme d'autogestion. C'est le
communisme tel que le concevait Marx d'après le modèle de la Commune de Paris
qui avait décidé de faire fonctionner en autogestion ouvrière les entreprises
abandonnées par leurs propriétaires. Marx écrit alors : « Si la production
coopérative ne doit pas rester une feinte et un piège ; si elle doit remplacer
le système capitaliste ; si des associations coopératives unies doivent régler
la production nationale selon un plan commun, la prenant ainsi sous leur propre
contrôle et mettant fin à l'anarchie constante et aux convulsions périodiques
qui sont la fatalité de la production capitaliste, que serait-ce, messieurs,
sinon du communisme, du très possible communisme? » (La Guerre civile en France,
p.56.)
En
dépit de l'exégèse néo-stalinienne des textes, l'autogestion, loin d'être
« bavardage », est la visée première du marxisme.
« bavardage », est la visée première du marxisme.
La
Commune de Paris en fut la première ébauche historique.
Tout
l'appareil d'État est à Versailles. Avec les possédants. Paris est vidé de son patronat et de ses
politiciens professionnels. Alors que le parlementarisme, par son système de
délégation de pouvoir, mettait le gouvernement, comme le note Marx, « sous le
contrôle direct de la classe dirigeante », la Commune réalise un gouvernement «
pour le peuple et par le peuple », sans médiation d'un parlement ou d'un parti.
« Les
proudhoniens dominent le Comité central de la Commune », comme l'écrivent
Bruhat, Dautry et Tersen. Ils en constituent les deux tiers. Et toutes les
mesures
de la Commune, sauf la création du Comité de salut public inspirée par la
minorité blanquiste, sont prises dans l'esprit proudhonien :
—
démocratie directe, c'est-à-dire non pas transfert d'autorité mais distribution
d'autorité ;
— autogestion
économique ;
—
fédéralisme politique.
Pour
quiconque ne lit pas l'histoire de la Commune en stalinien (c'est-à-dire en
confondant la dictature du prolétariat avec la dictature d'un parti
s'identifiant par
postulat
au prolétariat), la Commune de Paris a ébauché la première «démocratie
socialiste » : la dictature du
prolétariat, c'est la forme
que prend nécessairement la démocratie
socialiste devant une agression contre-révolutionnaire
de l'intérieur ou de l'extérieur. La
Vendée et Coblentz ont rendu nécessaire la dictature jacobine, comme
les Versaillais et Bismarck la dictature des Communards,
comme la contre-révolution et l'intervention étrangère ont rendu nécessaire la
dictature bolchevique.
L’alternative, Roger
Garaudy, pages 223 à 225
25 mai 2016
Les deux violences
Il
est deux violences claires et distinctes chez l'Homme: la vitale,
fondamentale pour l'affirmation de la vie, et la létale qui détruit ou
menace la vie comme par corruption de l'énergie vitale.
>> LIRE ICI L'ARTICLE DE C. LOTY MALEBRANCHE >>
[Helder Camara dénombrait lui trois types de violence. Lire le résumé qu'en donne Garaudy: http://rogergaraudy.blogspot.fr/2015/10/les-trois-violences.html]
>> LIRE ICI L'ARTICLE DE C. LOTY MALEBRANCHE >>
[Helder Camara dénombrait lui trois types de violence. Lire le résumé qu'en donne Garaudy: http://rogergaraudy.blogspot.fr/2015/10/les-trois-violences.html]
24 mai 2016
L’historienne Jacqueline Chabbi démonte les idées reçues à propos de l’islam
Pureté,
violence intrinsèque, dogmatisme… l’historienne Jacqueline Chabbi
démonte les idées reçues à propos de l’islam en revenant sur les
origines de cette religion, et notamment sur le «hiatus chronologique»
entre la réalité des tribus du VIIe siècle, du temps de Mahomet, et son
récit écrit deux à trois siècles plus tard.
Une tresse
de cheveux blancs qui fait sagement le tour de la tête et tranche avec
l’épaisse veste en cuir élimé. Un volumineux sac à dos qui a fait, lui
aussi, huit heures de train entre une maison de pêcheur de Doëlan,
dans le Finistère, et Libération, à Paris. D’origine bretonne,
Jacqueline Chabbi, historienne, a grandi en région parisienne. Elle y
apprend ses premiers mots d’arabe de ses camarades algériennes. La
nationalisation du canal de Suez en 1956 et l’expulsion des Juifs
égyptiens est curieusement un des épisodes décisifs de son parcours
atypique : un ami égyptien de sa mère arrive alors en France et lui
enseigne l’alphabet arabe. Elle est une des rares agrégées d’arabe qui
ne soit pas passée par Langues O (l’Institut national des langues et
civilisations orientales). Elle a eu pour professeurs les derniers
grands orientalistes, comme Régis Blachère qui enseignait la littérature
arabe du Moyen Age à la Sorbonne et à qui on doit une traduction
critique du Coran. Elle publie aujourd’hui les Trois Piliers de l’islam (Seuil), qui replace le discours coranique de Mahomet dans son contexte d’origine, la société tribale du début du VIIe siècle, et montre que le divin est lié à l’humain et à ses nécessités vitales.
Source : Libération
>> LIRE L'ARTICLE ICI>>
NDLR: Sur la décadence de l'islam, lire - entre autres très nombreux - ces textes de Roger Garaudy:
21 mai 2016
Chrétiens et communistes, par Gilbert Mury (1964, entre deux sessions de Vatican II)
ENTRE DEUX SESSIONS
DU CONCILE
CHRETIENS ET COMMUNISTES
par GILBERT MURY
Supplément aux Cahiers
du Communisme n° 5 Mai 1964
[Gilbert Mury, 1920-1975, spécialiste des questions religieuses au Parti Communiste Français, il est en 1964 secrétaire du Centre d'études et de recherches marxistes dirigé par Roger Garaudy. Se ralliant aux thèses du parti communiste chinois, il rompra avec le PCF deux ans plus tard. NDLR]
En automne prochain s’ouvrira la troisième session du Concile.
Dans quel esprit se déroulera-t-elle ? Il est d'autant plus malaisé de
le savoir que la deuxième session a été marquée par un net
ralentissement des travaux de l'Assemblée, à tel point que certains
milieux
catholiques se sont montrés fort désenchantés, sinon inquiets. Pourtant, les
trois premières semaines s étaient déroulées dans un climat
d'optimisme. Le nouveau pape Paul VI avait franchement affirmé sa volonté de
poursuivre l'oeuvre de Jean XXIII. II avait placé à la direction des
travaux les « modérateurs », pour la plupart libéraux. Son
discours
d'ouverture avait créé une impression favorable parmi les observateurs
non-catholiques. Sa décision de réformer l'administration centrale du
Vatican, profondément réactionnaire, pesait comme une menace sur des
hommes comme le redoutable cardinal Ottaviani et semblait les
condamner à la prudence.
Cependant,
cette deuxième session, à la différence de la première, avait à passer
des déclarations de principe aux décisions pratiques et concrètes. La
difficulté se faisait sentir d'adopter des mesures applicables dans les conditions
extrêmement différentes les unes des autres où se trouvent les
diverses régions peuplées de catholiques. A la faveur de telles
incertitudes, le cardinal Ruffini, Mgr. Carli et divers porte-parole
de l'Espagne et
de l'Asie sous protectorat américain passèrent à la contre-attaque.
La principale bataille fut livrée à propos de la collégialité épiscopale,
c'est-à-dire de la thèse selon laquelle la souveraineté, dans l'Eglise,
appartient à l'ensemble des évêques associés au pape. Les adversaires de
cette collégialité prétendaient défendre la doctrine établie par le premier
Concile du Vatican et selon laquelle tous les pouvoirs religieux sont
concentrés entre les mains du seul Souverain Pontife. C'était, en
réalité, défendre les intérêts de la curie romaine conservatrice qui, sous le
nom du pape, entendait administrer l'ensemble du monde
catholique. Les libéraux ne purent faire prévaloir leurs thèses qu'en
incorporant à leur texte trente déclarations d obéissance au Vatican,
dans un
document de deux pages. Encore le vote obtenu devait-il être contesté
par les intégristes pour des raisons de forme. Dans Je même
sens, les évêques espagnols ont pris la tête de l'opposition à un schéma qui
réservait seulement à la Vierge Marie une place subordonnée
dans un texte consacré à l’Eglise. On sait que, traditionnellement, la
dévotion particulière à la Vierge est liée à une attitude réactionnaire.
De même, ils ont entrepris d'empêcher le vote d'un chapitre sur la
liberté religieuse, destiné à condamner toute atteinte au libre choix du
culte par les individus. Or, les autorités franquistes
persécutent les
protestants. Les choses devaient aller si loin que, à la veille du
dernier jour de la session, deux documents anonymes signés « catholicus »
— d'origine intégriste — étaient
largement diffusés parmi les évêques,
l'un condamnant la liberté religieuse, l'autre appelant à l'antisémitisme.
De même un document, signé par 200 prélats
réclamait une nouvelle
condamnation du communisme.
La majorité du
Concile et le pape Paul VI lui-même ont, jusqu'ici, fait front à
cette contre-offensive réactionnaire. Ils ont laissé ouvertes les
perspectives tracées par Jean XXIII. A la veille de la troisième session du
Concile, il n'en est que plus nécessaire, devant cette situation nouvelle, de
rappeler quelle est la doctrine constante du marxisme à l'égard du
christianisme, sans rien dissimuler de l’
incompatibilité entre la foi
chrétienne et l'athéisme, sans rien retrancher de la pensée propre aux classiques
du matérialisme dialectique, pensée profondément tolérante et respectueuse
des convictions qu'elle ne partage pas. Notre hostilité et
notre mépris s'adressent à la réaction sous toutes ses formes, cléricale ou
non cléricale. Notre recherche d'un dialogue amical, et au besoin
scientifique, avec les chrétiens de toute observance n'est pas l'effet d'un hasard,
elle exprime une position de principe.
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L'anti-américanisme n'est ni une forme de nationalisme ni de racisme ni d'aucune forme du refus de l'autre, d'u...
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LES AUTRES Moissons . Tapisserie. Jean Picart le Doux. 1944 Atelier Pinton, Felletin Les veilleurs ont un seul monde, qui leu...
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août 27, 2012 Le sionisme comme perversion du judaïsme (extraits) Le sionisme est bien évidemment une perversion ferme...
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ACHETER LE LIVRE "Parole d'homme", le livre-révélation de Khadija Bencheikh Karima WAHABI 05/07/2017 Da...
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Alors que Roger Garaudy est l'objet d'un véritable lynchage médiatique pour son livre "Les mythes fondateurs de la politique ...
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[La] cassure du monde fut accomplie, depuis plusieurs millénaires, par 3 sécessions de l'Occident , qui a toujours cru détenir la se...
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La religion, au moment de sa fondation, n’est pas l’opium du peuple . Ce n’est plutôt qu’une fonction que lui a fait porter la classe poli...
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Analía Melgar En 1973, el filósofo francés Roger Garaudy publicó, a través de ediciones Seuil, Danser sa vie . El prólogo de ese libro ...
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Préface à " D'un réalisme sans rivages" , 1964, (sur la rupture avec le "réalisme socialiste ") Je tien...
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De Marx à Teilhard de Chardin... et retour Matérialisme et idéalisme chez Marx Intervenant: Alain Raynaud Mardi 21 Février 2023 Cette co...
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Roger Garaudy - Der verkannte Philosoph Source: https://www.openpr.de/news/1086637/Roger-Garaudy-Der-verkannte-Philosoph.html 08.05.20...
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La seule possibilité de réaliser notre rêve méditerranéen, qui serait le prélude à un changement radical des rapports Nord-Sud à 1 ' é...
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Le monde d’aujourd’hui est saisi d’une étrange maladie. Depuis une génération environ, nous avons été les témoins de la lente propagation d...
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Paul Klee. Ville de rêve .Aquarelle. 1921 Le dernier grand rêve d'universalité fondé sur la fécondation réciproque des cultu...
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Une lettre adressée à Roger Garaudy lors de la parution de son livre Biographie du 20e siècle ACHETER LE LIVRE
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L’intégrisme naît toujours d'un double détournement du religieux et du politique: politisation de la religion ou sacralisation de la ...
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"En choisissant de consacrer sa thèse à l'apport de la littérature francophone dans la formation des élèves issus d'autres ...