Le pire ministre des affaires étrangères jamais offert à la France a
déguerpi. Il laisse derrière lui une diplomatie ruinée, décrédibilisée
et démoralisée : seraient-ils les meilleurs de la planète, nos
diplomates ne peuvent faire de miracles lorsqu’ils sont amenés à ne
défendre que des dossiers indéfendables, qui les placent
systématiquement du mauvais côté de l’Histoire. C’est là que le bât
blesse.
Le départ d’un ministre aussi étranger aux affaires étrangères, qui ne se réveillait qu’au nom de Bachar al Assad, ne fera guère pleurer que lui-même et ses complices. Mais les optimistes inoxydables, inondés d’espoir l’espace d’un adieu, devraient se méfier : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins.
Le départ d’un ministre aussi étranger aux affaires étrangères, qui ne se réveillait qu’au nom de Bachar al Assad, ne fera guère pleurer que lui-même et ses complices. Mais les optimistes inoxydables, inondés d’espoir l’espace d’un adieu, devraient se méfier : si le pire n’est jamais sûr, le meilleur l’est encore moins.