Contrairement à ce que l’on entend dans les médias, le débat sur le
projet de loi sur le code du travail n’est pas une nouvelle version de
la querelle entre les anciens et les modernes, les anciens qui ne
voudraient rien toucher au texte actuel et les modernes qui voudraient
le faire évoluer pour le bien de tous. Non seulement les organisations
révolutionnaires ne sont pas par principe opposées à des réformes mais
le code du travail d’aujourd’hui n’est rien d’autre que ce que des
décennies de lutte ont permis d’obtenir réforme après réforme. Sans
lutte il n’y aurait eu ni réduction de la durée du travail ni même sa
codification, ni repos hebdomadaire, ni congés payés, ni salaire
minimum, ni instauration d’un revenu de remplacement pour les chômeurs,
toutes mesures que portent l’actuel code et les conventions collectives.
Pour être clairs disons-le tout net : pour nous le code du travail
actuel, s’il est au-dessus de ce qui se pratique dans nombre de pays,
n’est pas assez protecteur, ne permet pas le progrès économique, ni ne
pose la question de la démocratie sociale et économique et encore moins
celle de la propriété collective. Depuis que le capitalisme existe le
mouvement ouvrier est demandeur et agit pour des réformes allant dans ce
sens.
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