Le mot « sécurité »
est aujourd'hui omniprésent. Dans un colloque organisé le 30
janvier dernier, par le Mouvement de la paix et la CGT, j'ai rappelé
les différentes évolutions du concept dans le siècle dernier, d'un
point de vue d'internationaliste.
Une définition d’abord :
si l’on regarde une encyclopédie ou Wikipedia, on lit que,
psychiquement, la sécurité est « l’état d’esprit
d’une personne qui se sent tranquille et confiante ».
Pour l’individu ou un groupe, c’est « le sentiment (bien
ou mal fondé) d’être à l'abri de tout danger et risque ».
On voit que cette définition
comporte deux facteurs : une appréciation subjective, celle du
degré ou du type de sécurité que l’on souhaite obtenir à un
moment donné et un second facteur plus matériel, le danger ou le
risque contre lequel, on veut être protégé.
Traditionnellement, on a
distingué deux types de sécurité : celle sur le plan
extérieur, international, des relations entre des états et celle
sur le plan intérieur des relations entre des individus dans un
état, ou entre des individus et cet état.