31 décembre 2015
La Route de la soie et le dialogue des civilisations
La Route de la soie comme chemin du dialogue des civilisations
30 décembre 2015
Sciences humaines et islam, par Roger Garaudy (Alger, 1986)
Réflexions sur
l'écran érigé par certaines écoles des sciences humaines contre la foi en Dieu
et la révélation
S'il existait des
sciences humaines elles aideraient à guérir les maladies de l'esprit comme les
sciences physiques ont aidé à maîtriser la nature. Mais les Sciences dites "humaines"
ont copié les méthodes de ces Sciences comme si l'homme faisait seulement
partie de la nature. Elles n'ont tenu aucun compte de ce qui est, en l'homme,
irréductible à la nature: sa dimension transcendante divine.
C'est pourquoi
elles n'ont pas guéri les maladies de l'Occident qui les a inventées, pas plus
qu'elles ne peuvent guérir les maladies des autres mondes, où elles sont exportées.
Elles n'ont pas
guéri l'Occident.
Elles ne l'ont pas
guéri de sa maladie majeure: l'aliénation. Etre aliéné, c'est être dépossédé de
soi, de sa transcendance, de sa liberté. L'Occident a cru depuis cinq siècles
que les Sciences lui permettaient de devenir maîtres de la nature et de devenir
Dieu.
Déjà, après la première guerre mondiale et la grande crise de 1929, et plus encore après la seconde guerre mondiale et Hiroshima, l'Homme occidental a pris conscience que s'il avait conquis le pouvoir de détruire le monde, il était impuissant à construire la Vie, c'est à dire à donner à ce monde et à son histoire un sens.
Déjà, après la première guerre mondiale et la grande crise de 1929, et plus encore après la seconde guerre mondiale et Hiroshima, l'Homme occidental a pris conscience que s'il avait conquis le pouvoir de détruire le monde, il était impuissant à construire la Vie, c'est à dire à donner à ce monde et à son histoire un sens.
>> A LIRE EN ENTIER ICI >>
29 décembre 2015
Le sens des mots
L’événement le plus
significatif de [la] deuxième partie du XXe siècle, ce n’est pas l’implosion de
l’Union Soviétique, caricature du socialisme et du marxisme, c’est la faillite
du capitalisme après une domination d’un demi-millénaire sur un monde qu’il
conduit aujourd’hui, si l’on n’en brise les dérives, vers un suicide
planétaire. On a fait d’un crime une religion : le « monothéisme du
marché », auquel il n’y a qu’une issue, le suicide planétaire.
Parce que le capital,
amassé d’abord par cinq siècles de brigandage colonial, puis, limité dans les
investissements dans les pays hyper-industrialisés de la vieille Europe, même
en y créant, par la publicité et le marketing, les besoins les plus
artificiels, et souvent les plus nocifs, ce capital, créateur à ses origines,
en s’investissant dans des entreprises de production ou de services, est devenu
un capital spéculatif, purement parasitaire. L’argent ne sert plus à créer des
produits utiles, mais à créer de l’argent.
Il ne saurait y avoir de
meilleur critère objectif de la décadence que celui-là : le travail créateur ne
sert plus au développement de l’homme et de tous les hommes, mais au gonflement
d’une « bulle financière » pour une infime minorité qui n’a plus
d’autre finalité que l’accroissement de cette bulle. Les problèmes du travail,
de la création, de la vie même, ne s’y posent plus.
Le sens même des mots se
trouve perverti. L’on continue d’appeler « progrès» une aveugle dérive
conduisant à la destruction de la nature et des hommes. L’on appelle
« démocratie » la plus redoutable rupture qu’ait connu l’histoire
entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. L’on appelle « liberté » un
système qui, sous prétexte de « libre échange » et de « liberté
du marché » permet aux plus forts d’imposer la plus inhumaine des
dictatures : celle qui leur permet de dévorer les plus faibles. L’on
appelle « mondialisation » non pas un mouvement qui, par une
participation de toutes les cultures, conduirait à une unité symphonique du
monde, mais au contraire une division croissante entre le Nord et le Sud,
découlant d’une unité impériale et niveleuse détruisant la diversité des
civilisations et de leurs apports pour imposer l’inculture des prétendants à la
maîtrise de la planète.
L’on appelle
« développement » une croissance économique sans fin produisant de
plus en plus et de plus en plus vite n’importe quoi : utile, inutile, nuisible,
ou même mortel comme les armements ou la drogue, et non pas le développement
des possibilités humaines, créatrices, de l’homme et de tout homme.
Dans une telle dérive
s’impliquent mutuellement le chômage des uns qui ne peuvent plus produire parce
que les deux tiers du monde ne peuvent plus consommer, même pour leur survie
(l’immigration des plus démunis n’étant que le passage du monde de la faim à
celui du chômage et de l’exclusion) et l’enrichissement impitoyable des autres
L’erreur d’aiguillage fut
commise il y a cinq siècles lorsque, avec la faim de l’or, et l’ivresse de la
technique pour la domination de la nature et des hommes, est née une vie sans
but, une véritable religion des moyens qui arrive aujourd’hui à son terme : le
« monothéisme du marché » produisant une polarisation croissante de
la richesse spéculative, sinon maffieuse, d’une minorité, et de la misère des
multitudes.
Le patron du P.N.U.D.
(organisme de développement des Nations Unies), James Gustave Speth, déclare au
Monde en 1996: « 1,6 milliard
d’individus vivent plus mal qu’au début de 1980. » Il ajoute qu’en
« l’espace d’une génération et demie, l’écart entre les plus riches et les
plus pauvres a augmenté : au début des années 60 il était de 1 à 30 entre
les 20% les plus riches de la planète et les 20% les plus pauvres. Aujourd’hui
(1999) il est de 1 à 60 ». Il ajoute: « Privatiser, libéraliser,
déréglementer, les maîtres mots, du libéralisme de cette fin de siècle
favorisent la croissance mais, c’est, » dit-il « une croissance qui
s’accompagne d’une plus grande pauvreté, d’inégalités plus marquées, et d’un
chômage en hausse. »
Roger Garaudy
28 décembre 2015
L'occidentalisme, une maladie de l'occident, par Camille Loty Malebranche
L’occidentalisme, invasion planétaire d’une civilisation décivilisante…
Sur le blog Intellection. http://intellection.over-blog.com/
Il
n'y a pas de civilisation propre, ni de société pure, immaculée de tout
crime, et toute société doit évoluer vers le meilleur humain contre ses
propres déficits d’humanités, ses inhumanités avouées ou inavouées. En
matière humaine et sociale, l’angélisme n’est jamais que du narcissisme
crânant, manipulateur.
Il
nous faut, par décence analytique, être contre tout manichéisme, tout
angélisme, toute diabolisation. Par contre, il est en occident, une
manière que précisément, je nomme occidentalisme dans le titre de ce
texte, l'obsession d'être maître du monde et de vouloir frapper tout
pays résistant à l'impérialisme en égrugeant toutes les institutions
étatico-nationales de ces pays au service de leurs peuples: hôpitaux,
écoles, universités - comme en Irak, en Libye, en Afghanistan, tout en
criant que c'est pour la démocratie! Une démocratie exterminatrice des
peuples visés...
>> LIRE L'ARTICLE ICI >>
>> LIRE L'ARTICLE ICI >>
Poiesis
Yvan Balchoy (c'est un pseudo...!), poète et militant "chrétien-marxiste"(a moins que ce ne soit l'inverse) reprend sur son site un article de "Roger Garaudy A contre-nuit". Et ce n'est pas la première fois. L'occasion de faire connaître son blog Poésie-Action : titre ô combien justifié car si en grec ancien VOIR c'est THEORIA, AGIR c'est POIESIS. Merci à toi, camarade blogueur.
L'article est à lire ici.
L'article est à lire ici.
26 décembre 2015
Le moteur du "jihad" n'est pas la religion
Le juge Trévidic:Ceux qui partent faire le jihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement et c’est ce qui en fait sa force. C’est pour cette même raison que placer la déradicalisation sous ce seul filtre ne pourra pas fonctionner.
>> LIRE ICI L'ENTRETIEN DE JUIN 2015 >>
Sur le Djihad lire: http://rogergaraudy.blogspot.fr/2014/11/le-djihad-ce-nest-ni-la-guerre-ni-le.html
25 décembre 2015
Noël 2015. Prière païenne
Fichier audio
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que de lui dire « Je t'aime » en tombant à genoux ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras ?
N'est-il pas vrai Marie ?
N'est-il pas vrai Marie ?
Que de lui dire « Je t'aime » en tombant à genoux ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras ?
N'est-il pas vrai Marie ?
N'est-il pas vrai Marie ?
Paroles et musique Jacques Brel 1956
24 décembre 2015
Milad et Mawlid
Roger Garaudy, Henri Joyeux, les Pacifistes de Tunis, et le père Feroldi vous souhaitent un joyeux Mawlid
Par
un hasard de calendrier, [ce] 24 décembre, une grande partie du monde
célèbrera deux fêtes: la nativité du Petit JESUS et celle du Petit
MUHAMMAD, appelée respectivement en arabe le Milad et le Mawlid.
Ne
pas manquer, donc, de saluer conjointement ses amis chrétiens et
musulmans car la prochaine correspondance aura lieu dans 548 ans selon
certaines sources par ici et certains d'entre nous ne serons donc plus
là…
On
sait que ces deux petits enfants, qui n'étaient pas turbulents,
rappelons-le, ont donné par la suite à l'humanité des moments de joie
mais aussi de tristesse: en particulier à tous les pacifistes du monde.
Certains ont même vu dans les religions la principale raison des
guerres…. Là, nous voudrions partager une grande pensée pour ROGER
GARAUDY qui a, de manière unique au monde, œuvré pour une coexistence
des diverses spiritualités: dans la joie et, surtout, dans l'égalité des
êtres humains, qui constitue leur base commune. Une telle approche
n'est évidemment pas étrangère au passé communiste de ce grand homme.
Devoirs
Projet de Préambule à une Déclaration universelle des devoirs de l'homme.
L'Humanité, dans la diversité de ses composantes, est un tout indivisible.
Le devoir primordial des communautés et de leurs membres est de servir cette unité et son développement créateur.
Distinguant l'homme de l'animal, ce devoir est le fondement de tous les autres.
Il exclut toutes les tyrannies et garantit tous les droits.
Il exclut toute prétention à l'exclusivité et à la domination d'une croyance, d'une nation, d'un groupe comme d'un individu.
Il garantit la liberté d'expression à tout humanisme (c'est-à-dire à toute doctrine servant les intérêts de l'humanité comme un tout), comme la liberté d'expression, de foi ou de pratique à toute religion (c'est-à-dire à toute croyance attribuant une origine divine à cette unité); à toute aspiration nationale apportant la contribution de sa culture spécifique à la symphonie de cette unité mondiale; à l'épanouissement, en tout individu (quel que soit son sexe, son origine, sa vocation) de toutes les possibilités créatrices qu'il porte en lui.
Le monde, aujourd'hui, est un.
>> LIRE ICI LE TEXTE DE ROGER GARAUDY>>
23 décembre 2015
Jésus rend visible le « Dieu caché », par Roger Garaudy
Ne prétendant jamais être
Dieu, mais messager des volontés de celui qu'il n'appelait ni Seigneur ni
Maître, mais son Père, c'est à dire l'Amour sans limite. L'amour du tout de
l'humanité et de la vie.
Il montre aux hommes ce
qu'est la vie véritable: l'amour qui est d'abord l'amour du Tout, prévalant sur toutes nos ambitions ou
nos désirs partiels.
Les Pères de l'Église, ne
s'y sont pas trompés, rappelant le message unique de Jésus ; nous montrer
ce qu’est une vie véritablement humaine, c’est à dire, divine :
« Dieu c’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu. » Jésus
n'a jamais prétendu édicter des lois, mais appeler à l'amour. Il n'a jamais
prétendu exclure ou interdire. Il n'a jamais prétendu juger. Jésus
disait : «Je suis venu appeler non pas les justes mais les pêcheurs.» (Mc
II, 12). Il disait au criminel sur sa Croix : « Aujourd'hui tu seras au
Paradis avec moi.» (Luc.23-41) et aux «gens du monde» : « publicains
et prostituées vous précéderont dans le Royaume de Dieu ». IL ne s'est pas
attribué de miracle, répétant à ceux qui lui en prêtaient le pouvoir magique.
« C'est ta foi qui t'a sauvé » (Matth. IX, 22-30-34; McIV, 15; Luc, VIII, 24-VII
43-XVIII, 4243).
Au, lieu de se laisser
appeler «seigneur » (le nom qu'à cette époque les esclaves donnaient à
leur maître et les juifs à leur Dieu ), il ne se laisse appeler ni seigneur ni
maître ni même bon: « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon sinon
Dieu seul ! ». (Luc XVII, 19)
Car Jésus ne prétend
jamais être Dieu mais seulement son messager. Lorsqu’il dit: « Le Père et
moi nous sommes UN » (Jn XII, 45). IL précise aussitôt, qu'Il rend
visible, par ses paroles et ses actions, le Dieu caché : « Qui me voit,
voit celui qui m'a envoyé » (Jn XII, 45). « Je n'ai pas parlé de
moi-même, mais le Père qui m'a envoyé, m'a prescrit ce que j'ai à dire. »
(XII, 40)
Il s'identifie si peu au
Père, qu'il dira sur sa Croix: « Père, si tu veux, écarte de MOI cette
coupe... mais que ta volonté soit faite et non la mienne.» (Lc XXII, 42)
Il ne se réserve pas,
pour Lui seul, le titre de «Fils de Dieu»: « Les pacifiques seront appelés
Fils de Dieu ». (Mt, X, 9)
Le Coran a enseigné aussi
cette vision dynamique du monde que Dieu «ne cesse de créer» (XXXV, 81), «un
dieu qui ne connaît ni cesse ni repos.» (II, 255) «Il commence la création et il
la recommence.» (X, 4). «Il est présent en chaque chose nouvelle. »
Ces révélations toniques
sont plus actuelles que jamais: les périls qui nous menacent sont si grands
qu'ils ne pourraient être conjurés par des mesures économiques ou politiques
partielles, mais par un changement radical dans l'esprit et le cœur des
multitudes, par une nouvelle levée de la
foi. Les disciples demandaient déjà à Jésus: « Que faut-il faire pour
travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn VI, 19)
Ce dieu de Jésus ou de
Mahommet n'est ni un être ni un maître, mais au contraire un appel au combat
pour réaliser ce Royaume. Rien ne nous est promis et personne ne nous attend.
Bonhoeffer voit la
spécificité du christianisme, dans le fait que c'est la seule
"religion" dans laquelle «Dieu est impuissant et faible dans le
monde », «Dieu nous fait savoir qu'il nous faut vivre en tant qu'hommes
qui parviennent à vivre sans Dieu»[1]. C'est ainsi que Jésus nous a rendus majeurs et
responsables: finis les dieux bouche-trous de nos ignorances et de nos
impuissances ! Ce n'est pas Dieu qui a à nous aider, c'est nous qui avons à
aider le Dieu vivant dans sa lutte pour l'avènement du Royaume, à travers
toutes les défaites de l'histoire. Jésus n'est pas venu nous « sauver », comme
un pompier qui tire de l'eau un homme qui se noie. II est venu pour nous sauver
de toutes les religions craintives et plaintives implorant à chaque difficulté,
la "puissance" de Dieu pour nous décharger de notre propre
impuissance. Jésus nous a enseigné à vivre debout, en hommes qui se savent
pleinement responsables de la vie grande et nouvelle dont il nous a montré le
chemin et donné l'exemple. Aucune Église ne peut nous prendre en charge comme
des enfants ou des infirmes, nous pardonner nos fautes ou les punir, nous faire
des promesses parolières qui nous dispenseraient du combat. L'iconoclasme de
Bonhoeffer à l'égard de toutes les caricatures cléricales de la foi est le plus
stimulant des efforts.
Il n'est pas le premier à
s'engager dans cette voie; déjà l'abbé Joachim de Flore, au XIIe siècle,
avait montré que les Églises ne sont pas le Royaume de Dieu, et que l'histoire
des hommes continue sous la propre responsabilité de chacun d'eux habité par l'Esprit tout en tous.
Jésus nous a montré ce
qu'est la plénitude de l'homme. Il demeure le pivot autour de qui flottaient
mes voies changeantes, où, comme dit Leonardo Boff : «J'ai changé, non de
bataille, mais de tranchée.»
22 décembre 2015
"Le diable (Ca va)". Une chanson (prémonitoire) de Jacques Brel
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Prologue:
Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu
Prologue:
Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu
et après avoir tout vu, après avoir tout entendu, il est retourné chez
lui, là-bas.
Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s'est
levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,
il a dit:
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés ça va
Les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris ça va
Et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens.
Ça va ça va ça va ça va
lui, là-bas.
Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s'est
levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,
il a dit:
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés ça va
Les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations ça va
Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris ça va
Et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens.
Ça va ça va ça va ça va
Jacques Brel
1953 (si!si!)
1953 (si!si!)
Répression en vue !
Ernst Wolff, journaliste allemand indépendant, sur la situation en France après le 13 novembre :
« Pour augmenter sa capacité de concurrence sur le marché mondial, la France doit prochainement réduire les prestations sociales, durcir la loi du travail et abaisser le niveau des salaires. Toutes ces mesures vont provoquer une résistance sociale considérable à cause des inégalités sociales déjà existantes dans le pays. Cette résistance va pouvoir être réprimée au moyen de toutes ces mesures de limitation du droit de rassemblement, de surveillance d’Internet élargie et de l’extension des pouvoirs de la police et de l’armée. »
>> LIRE ICI >>
« Pour augmenter sa capacité de concurrence sur le marché mondial, la France doit prochainement réduire les prestations sociales, durcir la loi du travail et abaisser le niveau des salaires. Toutes ces mesures vont provoquer une résistance sociale considérable à cause des inégalités sociales déjà existantes dans le pays. Cette résistance va pouvoir être réprimée au moyen de toutes ces mesures de limitation du droit de rassemblement, de surveillance d’Internet élargie et de l’extension des pouvoirs de la police et de l’armée. »
>> LIRE ICI >>
21 décembre 2015
Dionysos noir
Photographies prises en 1972-1973 lors du tournage au Sénégal du film réalisé par Roger Garaudy, produit par Jean-Claude Patrice
Patricia Films, avec une musique de Jean Leccia , "Dionysos Noir", documentaire de 1h13 sorti en salle le 08/01/1975.
PHOTOGRAPHIES: PAS DE REPRODUCTION SANS AUTORISATION, ME CONTACTER
En discussion avec le sorcier de M'Bang en pays Bassari |
19 décembre 2015
Bilan de la COP 21: équation impossible !
Alain de Benoist |
La question du climat (ou plus exactement des climats, car il n’y a pas qu’un seul et unique climat terrestre) est une question extrêmement complexe, et j’ai personnellement beaucoup de mal à prendre au sérieux l’« opinion » de ceux qui n’ont pas, en la matière, consacré au moins quelques dizaines d’heures à l’étude du dossier. De toute façon, que ce réchauffement soit ou non d’origine anthropique, il va bien falloir y faire face. L’objectif, vous le savez, est de maintenir en dessous de 2 °C le niveau de réchauffement climatique par réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’en 2020. Les participants à la COP21 sont convenus d’y parvenir « dans les meilleurs délais », ce qui ne veut rien dire. De plus, les 187 pays représentés, dont les intérêts divergents se sont affrontés jusqu’à la dernière minute, n’ont accepté de signer l’accord final qu’à la condition qu’il ne soit pas juridiquement contraignant. Comment pourrait-il l’être, d’ailleurs ? Qui pourrait imposer les décisions prises aux États les plus forts et les plus pollueurs ? S’imagine-t-on qu’il existe des moyens de contraindre les Américains ou les Chinois à respecter un accord international ?
Le texte de l’accord est en fait clairement schizophrène. D’un côté, les pays signataires veulent réagir au réchauffement climatique – souci louable. De l’autre, ils adhèrent dans leur immense majorité aux thèses des économistes libéraux qui veulent augmenter sans cesse la production industrielle et les échanges commerciaux, encourager le tourisme de masse, fonder les économies sur les « avantages comparatifs » de chaque pays, etc. En d’autres termes, ils sont convaincus des vertus d’un capitalisme qui tend à supprimer tous les obstacles susceptibles de ralentir la fuite en avant dans le productivisme. D’un côté, ils veulent « sauver la planète », et de l’autre conserver ce qui la détruit. Il y a là de quoi rester sceptique sur les résultats que l’on peut attendre de cette grand-messe de l’expertocratie.
>> LIRE ICI L'ENTRETIEN AVEC ALAIN DE BENOIST >>
Moutons
La période me paraît adaptée pour tous ceux qui manifestent le
désir de se lancer dans un élevage. Je conseille d’élever le mouton. Les
avantages sont en effet considérables. Le mouton est inoffensif, et
uniquement végétarien. Il ne cherche pas à se défendre contre son
maître. Il accepte tous les mauvais traitements. Entre autres avantages,
le mouton donne volontiers sa peau, sa viande, sa laine, et son lait
quand il est de sexe féminin.
Roger Garaudy reçoit le Prix Fayçal - 9 mars 1986.
Bismillah Arrahman Arrahim ***
بسم الله الرحمن الرحيم
Altesses royales,
Excellences,
Chers invités.
Je tiens d'abord à remercier Sa Majesté le Roi, La Fondation Faysal, et le Jury qui en attribue les prix, de m'avoir honoré de cette haute distinction.
Je reçois avec joie et fierté ce Prix car, au delà de ma personne,
il signifie qu'il était bon, pour l'avenir de l'Islam dans le monde non
musulman, de poser les problèmes comme j'ai essayé de le faire.
Je reçois avec joie et fierté ce Prix car j'espère qu'il
encouragera d'autres musulmans à nous aider à réaliser
le grand projet de rendre vie à ce qui fut, en la Mosquée de
Cordoue, en Espagne, le plus grand centre de rayonnement de
la culture arabo-islamique en Europe.
C'est un non-musulman, le Maire de Cordoue [Julio Anguita - NDLR] qui nous a, le premier,
aidé, dans cette tache, en nous offrant, pour notre Centre de recherche,la Tour
Callahora des anciens Califes. Aux musulmans Cheikh Bin Baz a donné l’exemple
de cette aide.
L'exigence fondamentale de "l'Ijtihad", principe du
mouvement en Islam, rappelle a chaque musulman, en chaque siècle, son rôle de Calife
de Dieu sur la terre.
L'Islam, en Espagne, n'était pas une invasion qui s'imposait par les
armes mais une société nouvelle qui poussait de tous côtés ses vigoureuses
racines.
Cette
société nouvelle reposait, selon le principe coranique « Pas de contrainte
en matière de religion » sur la liberté de conscience, pierre angulaire
sur laquelle repose la vraie grandeur des nations.
A
l'Université musulmane de Cordoue furent enseignées à la fois,dans leur unité indivisible,
la science, la sagesse, et la foi.
La
science moderne dont Roger BACON, que l'on considère
en Europe comme le pionnier de la méthode expérimentale, déclare lui-même qu'il
en a appris les principes dans "l'Optique" d’Ibn Haytham.
La
sagesse, c'est-à-dire la réflexion sur les buts de
la recherche, sur les dimensions morales et religieuses de la science.
La
foi, c'est-à-dire la reconnaissance de la nécessité
de s'ouvrir à la révélation, car ni la science dans sa recherche des causes, ni
la sagesse dans sa recherche des fins, n'atteignent jamais ni une cause
première, ni une fin dernière. La foi comme conscience des limites et des postulats
de la raison. La foi comme raison sans frontière.
Permettez-moi,
en remerciant une fois encore le Prince héritier Abdallah [qui sera roi de 2005 à 2015 - NDLR] pour l’honneur qu’il
me fait en me remettant ce prix, d'espérer que le signal sera ainsi donné pour
que d'autres musulmans nous aident à recueillir les moyens de travail nécessaires
pour faire revivre cette Université de Cordoue, pour en faire un phare
éclairant notre avenir, pour donner en un mot le maximum de puissance à cette
entreprise de Da'wa islamique en Occident.
En
terminant, je voudrais souligner que l'Islam doit aujourd'hui affronter de
grands problèmes.
Les
difficultés viennent souvent des musulmans eux-mêmes autant que de leurs
ennemis.
Beaucoup
de musulmans ont perdu leurs illusions sur la civilisation matérialiste et
technocratique de l'Occident. Et c'est bien ainsi. Mais ils ne croient pas à la
nécessité d'un effort constant pour répondre aux défis de notre siècle. Et
c'est là le pire danger.
Puis-je
rappeler à mes frères musulmans que nous pouvons trouver dans le Coran, non pas
des réponses toutes faites, mais les principes à partir desquels doivent se déployer
nos efforts et nos recherches toujours nouvelles pour trouver une solution aux
problèmes de notre temps, afin d'éviter une catastrophe planétaire.
Nous
devons en faire la preuve par ce que nous faisons plus que par ce que nous
disons.
In tansouroul'lah yansourkoum !*
In tansouroul'lah yansourkoum !
In
tansouroul'lah yansourkoum !
Wa la raliba
illa allah !**
Roger GARAUDY
Riyadh, le 9 mars 1986
** ولا غالب إلا الله "Et il n'y a pas de vainqueur sinon Dieu"
*** "Au nom de Dieu le tout miséricordieux le très miséricordieux" - NDLR ]
________________________________
En1983, Roger Garaudy, peu après son adhésion à l'islam, avait fait un premier séjour en Arabie Saoudite:
LE MONDE du 04.01.1983:
LE PHILOSOPHE FRANÇAIS ROGER
GARAUDY est arrivé, dimanche soir 2 janvier, en Arabie
Saoudite pour une visite de quatre jours, au cours de laquelle il
rencontrera un certain nombre d'intellectuels saoudiens et accomplira les rites
du pèlerinage à La Mecque. Il s'est, en effet, converti à l'islam il y a
quelques années. M. Garaudy est l'hôte du secrétaire général de l'Organisation
de la conférence islamique (OCI), M. Habib
Chatti. Il doit notamment prononcer à
l'université du Roi-Abdel-Aziz, à Djeddah, une conférence sur le thème "
L'homme et la civilisation " et s'entretenir avec des
personnalités du monde universitaire et de la presse. - (A.F.P.)
Article complété le 11/02/2016
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