Cet article, repris sans modifications (sauf
orthographiques et grammaticales), publié à titre de témoignage comme une des
réactions au procès fait à Roger Garaudy à la parution des "Mythes
fondateurs de la politique israélienne", n'engage que son auteur. Comme
toujours le blog publiera tout commentaire portant appréciation de son
contenu, quelle que soit cette appréciation.
Temoignage historique : Surprenante condamnation du Pr R. Garaudy
Est surprenante assurément, la condamnation du professeur Roger Garaudy pour « crime de révisionnisme »,
nouveau et bizarre délit inventé par l’intolérance et l’imagination
débridée, mais suicidaire également par son aveuglement, des lobbies
sionistes.
Ce terme quelque barbare qu'il soit, anachronique en tout cas, rappelant les temps forts du Stalinisme et désormais introduit dans la législation française avant de s’étendre au reste du monde occidental demain et peut – être chez nous et chez d’autres, n’a plus le sens classique que nous lui connaissons.
Le philosophe émérite, renégat, pour son honneur [sic !], du communisme, musulman rationnel et critique, ouvert naturellement au dialogue œcuménique, n’a pas remis en cause quelque dogme essentiel des théories de Marx, Engels ou Lénine. Il ne peut être accusé non plus, ni de racisme, ni de blasphème (des écrivains du sous continent indien qui s’adonnent au blasphème pour être encensés en Occident et pour faire lire leurs minables œuvres).
Garaudy, lui, a commis un délit d’opinion, d’indépendance de pensée et de jugement, de liberté d’expression en écrivant ses « Mythes fondateurs de la politique israélienne ».
Entre autres critiques des mensonges et réécritures de l’histoire chers aux sionistes, il contestait le chiffre (désormais en France légalement définitif, immuable, absolu, sacré !) arrêté pour le nombre de morts juifs de l’holocauste nazi (ce qui, soit dit en passant, ne peut rien changer à l’horreur du génocide, un seul mort innocent étant déjà de trop !).
En vertu d’une loi émanant ni de l’absolutisme royal, ni de la terreur jacobine, ni du régime de Vichy, mais de la France démocrate, républicaine et de gauche de 1990, est passible de poursuites judiciaires celui ou celle qui conteste à la baisse le chiffre retenu (péremptoirement et abusivement,) des morts juifs des camps de concentration !!!
Entendons nous bien la loi « scélérate » ne concerne pas la contestation du nombre de victimes d’autres massacres :
Mau mau du Kenya, guerre d’Algérie, génocide de Pol Pot, celui du Rwanda ou les charniers de Bosnie. Ainsi donc « génocide » s’écrit différemment suivant que le mort est un juif ou un chrétien du Rwanda (déclaration de qui vous savez…). Ainsi le monde entier s’adonne à toutes les gesticulations pour contenter Israël et ses groupes de pression à travers l’univers.
1) On l’autorise à continuer de grignoter chaque jour ce qui reste de la Patrie du Peuple Palestinien au nom de « sa sécurité » à elle.
2) On ferme les yeux sur l’occupation permanente et sans déclaration de guerre d’une ceinture territoriale au nom de sa « sécurité » et au mépris d’une résolution explicite (la 425).
3) On a révisé pour lui les écritures de l’Evangile pour blanchir les juifs du sang de Issa Ibn Mariem [Jésus, fils de Marie - NDLR].
4) On lui permet de détenir « des armes à destruction massive » alors que l’on désarme tous ses voisins pour sa sécurité.
5) On lui sacrifie aujourd’hui avec ce procès Garaudy et la loi inique de 1990 l’une des plus belles conquêtes de l’humanité : la liberté de pensée, d’expression de cette pensée et de sa diffusion.
Quelle sera la prochaine étape de la concession à consentir pour la « sécurité » d’Israël ?
- Obliger le Pape Jean Paul II ou le Cheikh Tantaoui d’El Azhar d’aller prier au bas du Mur de lamentations à El Qods ?
- Imaginer pour un même délit des circonstances atténuantes pour les prévenus juifs et des circonstances aggravantes pour les Goyims.
Ce sera bien conforme à l’esprit de notre époque.
Triste époque !
Mohamed Said Hamody
Ce terme quelque barbare qu'il soit, anachronique en tout cas, rappelant les temps forts du Stalinisme et désormais introduit dans la législation française avant de s’étendre au reste du monde occidental demain et peut – être chez nous et chez d’autres, n’a plus le sens classique que nous lui connaissons.
Le philosophe émérite, renégat, pour son honneur [sic !], du communisme, musulman rationnel et critique, ouvert naturellement au dialogue œcuménique, n’a pas remis en cause quelque dogme essentiel des théories de Marx, Engels ou Lénine. Il ne peut être accusé non plus, ni de racisme, ni de blasphème (des écrivains du sous continent indien qui s’adonnent au blasphème pour être encensés en Occident et pour faire lire leurs minables œuvres).
Garaudy, lui, a commis un délit d’opinion, d’indépendance de pensée et de jugement, de liberté d’expression en écrivant ses « Mythes fondateurs de la politique israélienne ».
Entre autres critiques des mensonges et réécritures de l’histoire chers aux sionistes, il contestait le chiffre (désormais en France légalement définitif, immuable, absolu, sacré !) arrêté pour le nombre de morts juifs de l’holocauste nazi (ce qui, soit dit en passant, ne peut rien changer à l’horreur du génocide, un seul mort innocent étant déjà de trop !).
En vertu d’une loi émanant ni de l’absolutisme royal, ni de la terreur jacobine, ni du régime de Vichy, mais de la France démocrate, républicaine et de gauche de 1990, est passible de poursuites judiciaires celui ou celle qui conteste à la baisse le chiffre retenu (péremptoirement et abusivement,) des morts juifs des camps de concentration !!!
Entendons nous bien la loi « scélérate » ne concerne pas la contestation du nombre de victimes d’autres massacres :
Mau mau du Kenya, guerre d’Algérie, génocide de Pol Pot, celui du Rwanda ou les charniers de Bosnie. Ainsi donc « génocide » s’écrit différemment suivant que le mort est un juif ou un chrétien du Rwanda (déclaration de qui vous savez…). Ainsi le monde entier s’adonne à toutes les gesticulations pour contenter Israël et ses groupes de pression à travers l’univers.
1) On l’autorise à continuer de grignoter chaque jour ce qui reste de la Patrie du Peuple Palestinien au nom de « sa sécurité » à elle.
2) On ferme les yeux sur l’occupation permanente et sans déclaration de guerre d’une ceinture territoriale au nom de sa « sécurité » et au mépris d’une résolution explicite (la 425).
3) On a révisé pour lui les écritures de l’Evangile pour blanchir les juifs du sang de Issa Ibn Mariem [Jésus, fils de Marie - NDLR].
4) On lui permet de détenir « des armes à destruction massive » alors que l’on désarme tous ses voisins pour sa sécurité.
5) On lui sacrifie aujourd’hui avec ce procès Garaudy et la loi inique de 1990 l’une des plus belles conquêtes de l’humanité : la liberté de pensée, d’expression de cette pensée et de sa diffusion.
Quelle sera la prochaine étape de la concession à consentir pour la « sécurité » d’Israël ?
- Obliger le Pape Jean Paul II ou le Cheikh Tantaoui d’El Azhar d’aller prier au bas du Mur de lamentations à El Qods ?
- Imaginer pour un même délit des circonstances atténuantes pour les prévenus juifs et des circonstances aggravantes pour les Goyims.
Ce sera bien conforme à l’esprit de notre époque.
Triste époque !
Mohamed Said Hamody