Les
idéologues étasuniens auront bon tenter de nous faire accroire le
contraire, la société étasunienne est un échiquier de violences
multiples, un écheveau indénouable où des représentations de la
réussite, des affects et complexes liés au matérialisme capitaliste sans
borne nourrissent des pulsions brutales sous-tendues par le système
socio-économique, pulsions mortelles et autodestructrices qui jalonnent
le mental et prédéterminent le comportement violent avec l’autre, que
cet autre soit un individu, le social ou le monde...
C'est là une part de la conclusion de Camille Loty Malebranche.
Prenons connaissance de ce qui y conduit.
Michel Peyret
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Usa, la violence exterminatrice pour bannière…
27 Août 2014
À
la fin de ce mois d’août 2014, l’actualité est particulièrement
émaillée de haine, haine érigée en mode d’action dominant de l’idéologie
occidentale orchestrée selon la politique interne et externe des
Etats-Unis, me poussent à quelques brefs commentaires des événements
mondiaux, les plus violents ayant, hélas, tous en dénominateur commun,
l’action politique étasunienne.
Je
n’évoquerai pas l’Ukraine dont la guerre est aussi une conséquence de
la géostratégie provocatrice des É.-U., vu que j’ai déjà pas mal fait le
tour de la question sur le blog Intellection. Elles sont quatre
actualités (étant donné leurs retombées ou leur cours actuel) qui
interpellent mon indignation cogitante, répugnent autant à mon
entendement d’homme qu’à mon observation d’analyste:
1-L’assassinat
par un policier blanc du Missouri de l’adolescent noir Michael Brown
atteint de 6 projectiles alors qu’il avait les mains en l’air.
2-L’exécution
abominable du journaliste Foley devant l’œil de la caméra par son
victimaire islamiste l’égorgeant précisément pour le spectacle de
l’horreur en réponse à l’horreur de l’interventionnisme étasunien qui
façonne une étrange moralisation du monde par les bombes, la destruction
d’État et le pillage systématique des peuples bombardés et massacrés.
3-La
rage incessante du Tsahal s’acharnant grâce à la complicité
étasunienne, sur le sang palestinien comme par vampirisme
colonialo-raciste des sionistes.
4-Le
traitement et la guérison des deux étasuniens atteints d’ébola alors
que les Usa laissent succomber plus de 1400 africains, en arguant
d’abord du caractère privé de la recherche et du brevet des laboratoires
pharmaceutiques, puis masquant la vraie cause en évoquant des la non
fiabilité du médicament pourtant appliqué aux étasuniens guéris.
Les
barbaries meurtrières de l’empire étasunien ravagent le monde et
horrifient dans les médias. Presque partout où le sang gicle ou coule,
soit directement soit réactivement, ce sont les mains criminelles des
fous de l’empire qui tuent et massacrent pour garder leur prépondérance.
De fait, tous les événements susdits ont un lien, celui de l’action
impériale et inhumaine des États-unis à l’intérieur comme à l’extérieur
de leurs frontières. Je vous propose, dans ce qui suit, une bref regard
sur cet assassinat raciste dont les conséquences ont ébranlé la paix
sociale à Ferguson et dans tout le Missouri.
La
mort Michael Brown, adolescent noir de 18 ans, assassiné le 9 août 2014
par un policier blanc du Missouri alors qu’il avait les mains en l’air,
projette sous les yeux du monde entier, le grave déficit de démocratie
qui affecte les Etats-Unis interventionnistes de la libération des
peuples asservis contre les tyrans, bellicistes autorisés des droits de
l’homme portés à coups de bombes d’hécatombes et de pulvérisation de
pays comme en Irak, en Afghanistan, en Libye... L’assassinat de Brown
nous dévoile spécifiquement, encore une fois, les vices meurtriers de la
démocratie étasunienne. On ne peut être un pays le moindrement
démocratique quand on ne dépasse point les vices originaires de sa
fondation colonialiste et esclavagiste fondée dans le racisme
exterminateur. On ne saurait être un État de droit quand on cultive la
suspicion, l’exclusion de tout non blanc malgré les apparats officiels
d’intégration par l’ostentation de visages ethniques qui réussissent à
travers un cynique exhibitionnisme d’un égalitarisme factice.
Ni
des acteurs ni une présentatrice milliardaire de talk show ni un
président mélanodermes dans une société raciste, ne seront assez forts
comme exhibition sémiologique pour constituer des signes emblématiques
convaincants lorsque le pays est artificiellement inclusif. L’artifice
du pseudo égalitarisme de droit ne peut effacer les monstruosités
inhérentes au système étasunien de discrimination ethnique, de racisme
économique et de violence primaire contre les masses de couleur
paupérisées, ghettoïsées dans un capitalisme haïssable chiant sur la
tête des humains au profit de l’excès avaricieux d’un establishment
financier avide d’accumulation pécuniaire dont la bêtise immonde est
celle des quelques prédateurs assassins, ploutocrates agressifs sans
égard pour l'humanté.
Les
idéologues étasuniens auront bon tenter de nous faire accroire le
contraire, la société étasunienne est un échiquier de violences
multiples, un écheveau indénouable où des représentations de la
réussite, des affects et complexes liés au matérialisme capitaliste sans
borne nourrissent des pulsions brutales sous-tendues par le système
socioéconomique, pulsions mortelles et autodestructrices qui jalonnent
le mental et prédéterminent le comportement violent avec l’autre, que
cet autre soit un individu, le social ou le monde. Cette crise et
altération du sens au cœur d’une idéologie d’aliénations et de
suspicions des minorités ethniques, des musulmans et des pays ciblés
sont l’effigie sinistre d’un empire en décomposition, ravagé par le
syndrome fatal de ses haines, ses agressivités guerrières, esclave
lucifuge qu’il est du lugubre, trop vil, trop morbide en lui-même, pour
cultiver et promouvoir la vie.