Décembre 2016
Camarade Alexis, je te tire mon chapeau, parce que tu es un gros dur. Le plus gros des durs depuis 450 av. J.C. jusqu’à nos jours en Grèce. Parce que tu fais tout ce que tu veux sans tenir compte de quiconque.
Tu prends ton avion personnel, tu le remplis d’amis et d’amies, tu pars à Cuba et tu laisses l’addition de 300.000 dollars à payer par les gugusses qui gagnent 300 € par mois dans le meilleur des cas.
Tu fais tout ce qui te plaît.
Tu parles sur la Place de la Révolution où parlait Fidel, comme un révolutionnaire pur et dur. Tu te dresses de toute ta superbe contre le Capitalisme-Impérialisme. Tu te goinfres (600 euros pour un repas payé par le Ministre des Affaires Étrangères, donc par tes lèche-bottes).
Tu t’amuses, tu fais la fête, alors que les gugusses de Grecs font la queue pour retirer leur retraite, payer électricité, banques, hôpital et surtout austérité sur austérité.
Tu te la joues révolutionnaire et quand tu reviens, tu redeviens ce que tu étais, un gamin qui court pour exaucer tous les caprices de Merkel, d’Obama et de Juncker, que tu fustigeais de Cuba – et ça retombe à nouveau sur le dos du peuple grec si intelligent, parce que c’est lui qui a décidé d’être gouverné par des gens sans supporters et sans honneur, qui font joujou au gouvernement.
Rendez-vous aux abattoirs*
Mikis Theodorakis
Camarade Alexis, je te tire mon chapeau, parce que tu es un gros dur. Le plus gros des durs depuis 450 av. J.C. jusqu’à nos jours en Grèce. Parce que tu fais tout ce que tu veux sans tenir compte de quiconque.
Tu prends ton avion personnel, tu le remplis d’amis et d’amies, tu pars à Cuba et tu laisses l’addition de 300.000 dollars à payer par les gugusses qui gagnent 300 € par mois dans le meilleur des cas.
Tu fais tout ce qui te plaît.
Tu parles sur la Place de la Révolution où parlait Fidel, comme un révolutionnaire pur et dur. Tu te dresses de toute ta superbe contre le Capitalisme-Impérialisme. Tu te goinfres (600 euros pour un repas payé par le Ministre des Affaires Étrangères, donc par tes lèche-bottes).
Tu t’amuses, tu fais la fête, alors que les gugusses de Grecs font la queue pour retirer leur retraite, payer électricité, banques, hôpital et surtout austérité sur austérité.
Tu te la joues révolutionnaire et quand tu reviens, tu redeviens ce que tu étais, un gamin qui court pour exaucer tous les caprices de Merkel, d’Obama et de Juncker, que tu fustigeais de Cuba – et ça retombe à nouveau sur le dos du peuple grec si intelligent, parce que c’est lui qui a décidé d’être gouverné par des gens sans supporters et sans honneur, qui font joujou au gouvernement.
Rendez-vous aux abattoirs*
Mikis Theodorakis
*Au sujet du titre « Rendez-vous aux abattoirs » Mikis
salue Tsipras par une phrase d’Aris Velouchiotis, le grand Kapetanios
de la résistance grecque, qui saluait toujours ses compagnons avant le
combat en évoquant un conte avec des animaux, loups, renards, se saluant
à chaque fois qu’ils partaient à la chasse en disant : « Rendez-vous à
la tannerie », autrement dit : ça va finir mal de toutes façons et on va
tous crever.