Open Secrets: Israeli Nuclear and Foreign Policies
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Israel Shahak
Distributed for Pluto Press
April 1997
‘As a critic of Zionism and
as an opponent of Jewish exclusivity, Israel Shahak is special. He possesses
in-depth knowledge of Israeli society, Jewish culture and the history of his
people. His humanitarian concerns and commitments are extensive; his work as a
human rights campaigner ... is enormous ... Shahak provides insights [in Open
Secrets] that are often far more penetrating than what has been written by
others ... Little of the information and few of the insights in Open Secrets
can be found in other books that focus on Israel and the Middle East ... Open
Secrets is an excellent book for required reading in History, political science
and/or international affairs courses in which there is consideration of Israel
in the Middle East.’ The Washington Report on Middle East Affairs [http://press.uchicago.edu/ucp/books/book/distributed/O/bo21630294.html]
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Sur le livre du professeur Shahak. Par Roger Garaudy
Le livre
du Professeur ISRAËL SHAHAK jette une lumière nouvelle sur la
politique
étrangère d'Israël. Il montre, à travers ce que la presse israélienne elle
même
révèle, l'usage que peuvent faire les dirigeants israéliens de leurs armes
nucléaires
: participer activement à l'entreprise de domination mondiale des
Etats-Unis,
fût-ce en servant de détonateur à une troisième guerre mondiale.
La ligne
directrice de la politique étrangère israélienne était, certes, déjà
formulée,
un demi-siècle avant l'existence même de l'Etat d'Israël, par son
"père
spirituel" Théodore HERZL, qui écrivait, en 1895, dans son livre 'L'ETAT
JUIF"
: « Nous serons là-bas une sentinelle avancée de l'Occident contre la
barbarie orientale.»
Toute
l'histoire d'Israël, depuis sa création, illustre, par la série de ses
agressions
et l'occupation des frontières de tous ses voisins, que cette "ligne
directrice"
a été appliquée à la lettre.
Elle fut même
exposée, avec la plus grande clarté, en 1982, au moment de
l'invasion
du Liban, dans la revue "KIVOUNIM", publiée à Jérusalem (n° 14,
de
février 1982) par 1'"Organisation sioniste mondiale" :
«
La reconquête du Sinaï, avec ses ressources actuelles, est un objectif
prioritaire
, que les accords de Camp David et les accords de paix empêchaient
jusqu'ici
d'atteindre. . . Privés de pétrole et des revenus qui en découlent,
condamnés
à d'énormes dépenses en ce domaine , il nous faut impérativement
agir
pour retrouver la situation qui prévalait dans le Sinaï avant la visit e de
Sadate
et le malheureux accord signé avec lui en 1979.
La
situation économique de l'Egypte, la nature de son régime, et sa politique
panarabe,
vont déboucher sur une conjoncture telle qu'Israël devra
intervenir.
. . L'Egypte , du fait de ses conflits internes, ne représente plus pour
nous
un problème stratégique, et il serait possible, en moins de 24 heures, de
revenir
à l'état où elle se trouvait après la guerre de juin 1967. Le mythe de
l'Egypte
"leader du monde arabe" est bien mort. . . et, face à Israël et au
reste du
monde
arabe, elle a perdu 50 % de sa puissance. A court terme, elle pourra tirer
avantage
de la restitution du Sinaï, mais cela ne changera pas
fondamentalement
le rapport de force. En tant que corps centralisé, l'Egypte est
déjà
un cadavre, surtout si l’on tient compte
de l'affrontement de plus en plus
dur
entre musulmans et chrétiens. Sa division en provinces géographiques
distinctes
doi t être notre objectif politique pour les années 1990, sur le front
occidental
.
Une
fois l’Egypte ainsi disloquée et privée
de pouvoir central, des pays comme
la
Libye, le Soudan, et d'autres plus éloignés, connaitront la même dissolution.
La
formation d'un Etat copte en Haute-Egypte, et celle de petites entités
régionales
de faible importance, est la clef d'un développement historique
actuellement
retardé par l'accord de paix, mais inéluctable à long terme.
En
dépit des apparences, le front Ouest présente moins de problèmes que celui
de
l'Est. La partition du Liban en cinq provinces. . . préfigure ce qui se passera
dans
l'ensemble du monde arabe. L'éclatement de l a Syrie et de l'Irak en
régions
déterminées sur la base de critères ethniques ou religieux, doit être, à
long
terme, un but prioritaire pour Israël, la première étape étant la destruction
de
la puissance militaire de ces Etats.
Les
structures ethniques de la Syrie l'exposent à u n démantèlement qui
pourrait
aboutir à l a création d'un Etat chiite le long de l a côte, d'un Etat
sunnite
dans la région d'Alep, d'un autre à Damas, et d'une entité druze qui
pourrait
souhaiter constituer son propre Etat - peut-être sur notre Golan - en
tout
cas avec l'Houran et le nord de l a Jordanie... Un tel Etat serait, à long
terme,
une garantie de paix et de sécurité pour la région. C'est un objectif qui est
déjà
à notre portée.
Riche
en pétrole, et en proie à des luttes intestines, l'Irak est dans la ligne de
mire
israélienne. Sa dissolution serait, pour nous, plus importante que celle de
la
Syrie, car c'est lui q u i représente, à court terme, la plus sérieuse menace
pour
Israël.
Une guerre syro-irakienne favoriserait son effondrement de l'intérieur,
avant
qu'il ne soit en mesure de se lancer dans un conflit d'envergure contre
nous.
Toute forme de confrontations inter-arabe nous sera utile et hâtera
l'heure
de cet éclatement... Il est possible que la guerre actuelle contre l'Iran
précipite
ce phénomène de polarisation.
La
Péninsule arabique tout entière est vouée à une dissolution du même genre,
sous
des pressions internes. C'est le cas en particulier de l’ Arabie Séoudite:
l'aggravation
des conflits intérieurs et la chute du régime sont dans la logique
de
ses structures politiques actuelles.
La
Jordanie est un objectif stratégique dans l'immédiat. A long terme, elle ne
constituera
plus une menace pour nous après sa dissolution, la fin d u régne de
Hussein
, et le transfert du pouvoir aux mains de la majorité palestinienne.
C'est
à quoi doit tendre la politique israélienne. Ce changement signifiera la
solution
du problème de la rive occidentale, à forte densité de population arabe.
L'émigration
de ces Arabes à l'Est - dans des conditions pacifiques ou à la suite
d'une
guerre - et le gel de leur croissance économique et démographique, sont
les
garanties des transformations à venir. Nous devons tout faire pour bâter ce
processus.
Il
faut rejetter le plan d'autonomie, et tout autre qui impliquerait un
compromis
ou une participation des territoires, et ferait obstacle à la séparation
des
deux nations: condition s indispensables d'une véritable coexistence
pacifique.
Les
Arabes israéliens (sous-entendu:
Palestiniens) doivent comprendre qu'ils
ne
pourront avoir de patrie qu'en Jordanie... et ne connaîtront de sécurité
qu'en
reconnaissant la souveraineté juive entre la mer et le Jourdain. . . Il n'est
plus
possible, en cette entrée dans l'ère nucléaire, d'accepter que les trois quarts
de
la population juive se trouve concentrée sur un littoral surpeuplé et
naturellement
exposé ; la dispersion de cette population est un impératif
majeur
de notre politique intérieure. La Judée, la Samarie, et l a Galilée, sont les
seules
garanties de notre survie nationale. Si nous ne devenons pas
majoritaires
dans les régions montagneuses, nous risquons de connaître le sort
des
Croisés, qui ont perdu ce pays.
Rééquilibrer
la région sur le plan démographique, stratégique et économique,
doit
être notre principale ambition ; ceci comporte le contrôle des ressources en
eau
de la région qui va de Beer-Sheba à la Haute-Galilée et qui est pratiquement
vide
de juifs aujourd'hui »
Le projet
colonialiste et raciste du sionisme politique après avoir impliqué
l'expulsion,
la spoliation, et la répression des Palestiniens, puis une série de
guerres
d'agression au Proche-Orient, et maintenant le démantèlement de tous
les Etats
arabes, constitue désormais une menace pour la paix du monde.
Bien
entendu un projet aussi vaste ne peut être réalisé sans l'appui
inconditionnel
des Etats-Unis, à la fois sur le plan diplomatique, financier, et
militaire.
Comme
l'écrivait le Professeur LEIBOWITZ, bien qu'il fut l'un des dirigeants
de
"L'Encyclopédie judaïque" : « La force du Poing juif tient au gant
de fer de
l'Amérique
qui l'entoure, et aux dollars qui le capitonnent».
C'est
pourquoi ces visées stratégiques d'expansion territoriale et d'agression
d'Israël
ont une actualité plus grande encore et présentent une menace plus
réelle,
lorsque les Etats-Unis eux-mêmes définissent leurs propres objectifs
stratégiques
comme l'a fait, en particulier, un idéologue du Pentagone,
SAMUEL
HUNTINGTON, qui se situe exactement dans la ligne autrefois
définie
par, THEODORE HERZL pour le futur "ETAT JUIF", mais, cette fois, à
l'échelle
mondiale.
Les
thèses d'HUNTINGTON sur : " L E CHOC DES CIVILISATIONS" (publiées
par la
revue "COMMENTAIRE", n° 66, de l'été 1994) constituent la base
"théorique"
de l'orientation stratégique américaine, en lui donnant un
habillage
culturel et religieux : il oppose une "civilisation judéo-chrétienne"
à
une
"collusion islamo- confucéenne" et ses conclusions sont révélatrices
:
«
Le choc des civilisations dominera la
politique mondiale. Les lignes
de
fracture entre civilisations seront les lignes de front de l'avenir. ..
Les
guerres antérieures, écrit-il, se situaient pour l'essentiel à
l'intérieur
de la civilisation occidentale : c'étaient des "guerres civiles
occidentales".
Avec la fin de la guerre froide, la politiq ue
internationale
sort de sa phase occidentale pour devenir le centre des
interactions
entre civilisation occidentale et civilisation non -
occidentale.
»
Dans ses
conditions il montre clairement les implications de son
analyse
du point de vue de la politique internationale :
«
Limiter l'accroissement de la force militaire des États confucéens et
musulmans; conserver une supériorité militaire en
Extrême-Orient
et
dans l'Asie du Sud-Ouest; exploiter les
différences et les conflits
entre
Etats confucéens et Etats musulmans; soutenir dans les
civilisations
non occidentales les groupes favorables aux valeurs et aux
intérêts
de l'Occident; renforcer les
institutions internationales qui
reflètent
et légitiment les intérêts et les valeurs occidentales et
favoriser
la participation des Etats non-occidentaux à ces institutions.
L'Occident
devra par conséquent conserver la puissanse économique et
militaire
nécessaires à la protection de ses intérêts dans ses relations
avec ces civilisations. »
Voilà qui
a au moins le mérite d'être clair.
Quel peut
être le rôle d'Israël dans la "géopolitique" ainsi conçue ?
Israël a
trois privilèges majeurs :
1° - Sa
position stratégique au carrefour te l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique.
2 ° - Sa
position économique au coeur de cette partie du monde qui contient la
moitié du
pétrole du monde, nerf de la croissance (au sens occidental du mot.)
3° - Sa
légende théologique de "peuple élu" de Dieu, servant de couverture
aux
convoitises
occidentales sur la position stratégique, et la position économique
d'Israël,
en plaçant ses exactions, quelles qu'elles soient, au dessus de toute loi
et de
toute sanction humaines, en particulier au dessus de toute décision de la
communauté
internationale (par exemple des 192 condamnations de l'O.N.U.
prononcées
contre elles, et dont le "veto" des Etats-Unis la protège en dernière
instance.)
SHARON
avançait déjà en décembre 1981 : « Dans les années qui viennent la
sphère
des intérêts stratégiques d'Israël ne s'étend pas seulement aux pays
arabes
de la Méditerranés, mais à tout le Proche Orient, et elle doit s'étendre à
l'Iran,
au Pakistan, au Golfe, à l'Afrique et à la Turquie. »
A
l'exemple des Etats-Unis chassant les indiens sans fixer de limites à leur
propre
expansion, MOSHE DAYAN écrivait : « Prenez la Déclaration
américaine
de l'indépendance. Elle ne contient aucune mention de limites
territoriales.
Nous ne sommes pas obligés de fixer les limites de l'Etat. »
("Jérusalem
-Post" du 10 août 1967).
Le livre
d'ISRAËL SHAHAK met l'accent sur l'importance, dans cette stratégie
mondiale,
de la possession, par Israël, de l'arme nucléaire.
Israël se
plaçant, en ceci comme en tout, au dessus de toute légalité
internationale
(192 condamnations de l'ONU sont restées lettres mortes depuis
1972)
refuse tout contrôle international de ses installations nucléaires.
Le 29
juin 1975, le journal israélien " HAARETZ " écrivait, sous la plume
de
SHLOMO
AHARONSON :
«
L'arme nucléaire est l'un des moyens qui peuvent renverser l'espérance des
Arabes
d'une victoire finale sur Israël....Un nombre suffisant de bombes
atomiques
pourrait causer des dommages énormes dans toutes les capitales
arabes,
et provoquer l'effondrement du barrage d'Assouan. Avec une quantité
supplémentaire,
nous pourrons toucher les villes moyennes et les installations
pétrolières...
II y a, dans le monde arabe, une centaine de cibles dont la
destruction.
. . enlèveverait aux Arabes tous les avantages qu'ils ont retirés de la
guerre du Kippour . . . »
Nous
pouvons ainsi comprendre comment l'Etat sioniste d'Israël a pu prendre
une telle
importance dans la stratégie mondiale qu'il puisse aujourd'hui
mettre en
péril la Paix.
L'Etat
d'Israël n'est plus seulement le mandataire d'un colonialisme collectif
de
l'Occident sous hégémonie américaine. Il est devenu, pour les Etats-Unis,
une pièce
majeure dans le rapport des forces sur l'échiquier planétaire, et ceci
bien
au-delà du Proche Orient.
L'un des
grands mérites du livre d'Israël SHAHAK est d'analyser les méthodes
employées
par les dirigeants israéliens, (aussi bien les travaillistes que ceux du
Likoud)
pour empêcher que se groupent victorieusement toutes les forces de
paix et
tous ceux qui refusent le "monothéisme du marché" (c'est à dire
l'idolâtrie
de l'argent) que veulent nous imposer les dirigeants des Etats-Unis et
leurs
mercenaires israélien.
Cette
méthode ressemble fort à celle que les Etats-Unis emploient à l'égard des
peuples
de l'Amérique latine : d'abord soutenir tous les régimes capables de
réprimer
la colère des masses contre ce néo-colonialisme, et de diviser les
victimes.
SHAHAK
montre, par exemple, comment les dirigeants israéliens essayent, en
1992,
d'obtenir des bases en Inde pour des attaques aériennes contre le Pakistan
afin d'y
empêcher tout développement nucléaire, alors que l'arme nucléaire,
comme
l'écrivait Ariel SHARON en 1981, permettra d'étendre l'influence
d'Israël
"de l'Afghanistan à la Mauritanie."
L'un des
objectifs stratégiques d'Israël est de protéger aussi, dans tous les pays
du
Moyen-Orient, les régimes "forts", c'est à dire capables d'endiguer
la révolte
populaire
contre les exactions d'Israël.
Pendant
la guerre coloniale menée par les Etats-Unis et ses vassaux européens
contre
l'Irak pour s'emparer de ses pétroles fut achetée la participation des
dirigeants
des pays voisins.
Les
Etats-Unis, en obtenant qu'Israël ne participe pas ouvertement à la
coalition,
se firent accorder, par la clique militaire turque, la base aérienne
d'Incerlik
pour bombarder l'Est de l'Irak, et après la guerre, les dirigeants
israéliens
conclurent avec la même clique militaire un accord de coopération
stratégique
qui leur permet d'organiser, en 1997, des manoeuvres navales
conjointes
des marines américaines, turques, et israéliennes.
Sans même
passer par l'intermédiaire d'Israël les Etats-Unis obtinrent du roi
FAHD (qui
les appelait) la possibilité d'installer une armada gigantesque en
Arabie
Saoudite, et de maintenir de façon permanente ses forces armées à
Dahran,
dans une "terre sainte" que ses dirigeants prétendent protéger.
L'obéissance
fut obtenue d'autres dirigeants arabes par des moyens financiers
(allégeant
leurs dettes et finançant leurs forces de répression), et l'opération se
poursuivit,
après la guerre, par des relations commerciales renforcées avec
Israël.
Alors
que, pendant des années les pays arabes avaient proclamé le principe du
boycott
économique d'Israël, SHAHAK nous apprend qu'en 1994 le commerce
avec
certains pays arabes (ceux surtout où régnent des pouvoirs autoritaires et
répressifs)
ont réalisé pour environ 1 milliard quatre cent millions de dollars
d'affaires
avec Israël, notamment la Tunisie, l'Algérie et le Maroc.
L'ennemi
n° 1 d'Israël, selon ses dirigeants, c'est l'Iran à qui la propagande
sioniste,
dans le monde entier, attribue tous les actes de "terrorisme", en
appelant
"terrorisme", comme le fit autrefois HITLER, tout acte de
"résistance"
des
peuples occupés ou spoliés par Israël.
L'ambassade
israélienne en République Argentine ayant explosé en 1992 et celle
des
sionistes argentins en 1994, ces graves incidents sont aussitôt attribués, sans
le
moindre commencement de preuve, à l'Iran.
ALUF BEN
écrit dans "Haaretz" (le plus grand journal israélien) le 12 juillet
1994 : « Au
cours des deux dernières années la menace iranienne a été au centre
des
préoccupations de la politique étrangère israélienne et de sa sécurité ...
L'Iran
exportant le terrorisme, la révolution, et la déstabilisation des régimes
arabes.
»
Lorsqu'au
Liban un résistant tue un soldat de l'armée d'occupation du Sud
Liban
illégalement occupé, SHIMON PERES dénonce le "terrorisme" des
Hezbollah
qu'il considère comme des agents de Téhéran, feignant d'oublier que
le
chiisme existait au Liban bien avant la révolution de KHOMEYNI, et que
pour tous
les patriotes libanais, les "hezbollah" représentent la branche armée
de leur
résistance au colonialisme israélien.
SHAHAK
décrit avec précision le rôle joué par les dirigeants de la
"DIASPORA"
juive, notamment aux Etats-Unis où ils sont les maîtres de tous
les
organes du pouvoir, depuis le Président des Etats-Unis et ses secrétaires
d'Etat
(le Ministre de la Défense, la Ministre des Affaires étrangères, et les trois
principaux
dirigeants de la CIA sont des sionistes militants) jusqu'aux médias,
manipulateurs
de l'opinion publique, où ils dominent, comme ils le font en
France,
où les dénonçait déjà le Général de GAULLE.
Leur
principal lobby américain la " AIPAC " , avec ses 55.000 membres (sur
6
millions
de juifs américains) oriente la politique américaine et obtient d'elle
tous les
milliards nécessaires à son surarmement (y compris nucléaire).
La
principale leçon qui se dégage des analyses du livre de SHAHAK, c'est que,
pour
endiguer cette volonté de domination mondiale américano-israélienne, il
convient
de frapper l'ennemi en son point faible : l'économie. Israël
ne
survivrait
pas un an sans le soutien économique inconditionnel des Etats-
Unis. Les
Etats-Unis eux-mêmes, sont à la fois le pays le plus riche et le plus
endetté
du monde parce qu'ils vivent du pillage de tout le reste de la planète.
La
dictature de son "FONDS MONETAIRE INTERNATIONAL", de sa
"
BANQUE MONDIALE " de son "ORGANISATION MONDIALE DU
COMMERCE"
, lui assurant la maîtrise des marchés mondiaux et les
dominations
politiques qui en résultent.
La
méthode la plus efficace de lutter contre de telles puissances c'est un boycott
rigoureux
de tout ce qui vient d'Israël et des Etats-Unis. Même l'économie
américaine
ne pourrait supporter la perte d'un ou deux milliards de ses clients..
Il
importe donc que chaque musulman considère comme de sa responsabilité
personnelle
le devoir d'imposer à ses dirigeants le refus de payer la prétendue
"DETTE"
(qui est le résultat de la déstructuration des économies des pays
colonisés
par les colonisateurs qui en avaient fait des appendices de l'économie
de la
métropole), de refuser les "DIKTATS" du Fonds Monétaire international
et de
rompre totalement avec cet organisme majeur de l'entreprise de
domination
américaine ; de mépriser les "EMBARGOS" imposés à des pays
frères
qui ont refusé de se plier aux exigences américaines ; de créer au contraire
un "
MARCHE COMMUN " des pays du Sud, autrefois colonisés, et qui
contiennent
80 % des ressources naturelles de la planète, volées à des prix de
rackett
par les multinationales ; et de constituer ce " MARCHE COMMUN " sur
la base
du troc pour ne pas passer par le dollar.
Ce
boycott généralisé, allant des films américains jusqu'au
Coca Cola, est l'arme
essentielle
de la victoire contre la volonté de domination des
dirigeants des
Etats-Unis
et de leurs mercenaires israéliens.
Juin 1997 (Archives personnelles de R.G. Texte dactylographié)
On pourra lire ici un autre ouvrage du Professeur Shahak : Religion juive-Histoire juive. Le poids de trois millénaires (1994 en anglais, 1996 en français)