L’aveuglement
des cheiks
saoudiens
Par Israël
Adam Shamir
Une fois
n’est pas
coutume, aujourd’hui je suis d’accord avec le patron du New York Times. On a du mal à digérer la
prédilection saoudienne
pour le gore. La maison royale des Saoud a choisi de fêter le
nouvel an, Noël
et la nativité du Prophète en faisant fusiller ou décapiter, ou
étripailler d’une
façon ou d’une autre, quelque quarante sept personnes, baptisées
terroristes
pour la circonstance. L’un des condamnés à mort est le poète
palestinien Asrahf
Fayadh qui a terrifié les Saouds
en tant
que curateur de leur exposition à la Biennale de Venise, qui a
écrit une poésie
pleine d’esprit critique, et laissé pousser ses cheveux, tout en
fumant des
cigares ; autre exécuté, l’ayatollah (évêque) chiite Cheik Nimr
al Nimr, « écho
des critiques du régime et champion des droits de la minorité
chiite dans la
province orientale de l’Arabe, mais qui n’appelait nullement à l’action
violente », selon
le NYT. Il a été
battu, torturé, et
abattu.[...]
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