LE SENS DE LA VIE EN AL-ANDALOUS
(CORDOBA)
Averroes-Maïmonide-Alphonse X, le sage-Ibn
Arabi
Alphonse X, le sage
Je ne suis plus
que l'ombre d'un roi, qu'on appellait autrefois
Alphonse X, le
Sage, mais le Pape et mes propres vassaux me déposèrent en 1282.
Peut-être mes
rêves était-ils un peu trop grands pour ce siècle?
Et pourtant, nous
étions a u bord d'un grand éveil. J'avais eu la
chance, dans m jeunesse, d'être élevé à
Tolède, où l'Evêque Raymond,
avec ses traducteurs chrétiens et juifs, m'avaientinitié à la
culture de l'Islam. J'ai fait traduire en latin le Coran et le Talmud.
Vous voyez ce que
fut l'acte le plus glorieux de mon règne: celui
de créer, à
Murcie, avec le philosophe musulman Mohammed Al
Riqouti, la
première école au monde où enseignaient à la fois des
chrétiens, des
juifs et des musulmans.
À Seville, j'ai
exigé que l'on enseigne dans les deux langues de
culture de mon
temps: l'arabe et le latin.
Ecoutez l'un de
mes cantiques:
"Oh mon
Christ,
Qui pouvez
accueillir
Le chrétien, le
juif, le maure,
Pourvu que leur
foi
Se dirige vers
Dieu".
Et dans mes lois,
comme dans mes prières, je n'ai jamais oublié
que les mécréants
sont de même sang et nature que nous.
Mes légistes peuvent
avec fierté vous lire mes codes:
"Comme la
synagogue est maison où l'on glorifie le nom du
Seigneur,
défendons qu'aucun Chrétien ait l'audace de la détruire
ni d'en emporter
rien ni d'en prendre aucune chose par la force".
Et, à l'égard des
musulmans:
"Laissez
vivre les Maures parmi les Chrétiens en conservant leur
foi, et en
n'insultant pas la nôtre".
Fundaciôn Roger Caraudy (actuelle Paradigma Cordoba)
Torre de l a Calahorra
C O R D O B A (ESPANA)