Toute
gouvernance verticale telle qu’il en est à l’échelle du monde dans les
États, est manière vicieuse, mode vicié d’expropriation des peuples de
ce qui leur appartient et les regarde: le pouvoir. La démocratie
véritable ne peut être qu’horizontale, gouvernance collective et
participative avec le contrôle effectif et réel du peuple organisé en
nation sur les structures administratives décideuses de son sort. Le
leader vrai, quant à lui, est un guide consultant du peuple et non un
régnant.
Nous
vivons le temps de la démocratie verticale exclusive. La démocratie
formelle sans souci du peuple ou de l’équité est aujourd’hui, de fait,
la seule dictature admise et régnante au point que quiconque la refuse
ou pense autrement le concept, est accusé d’ennemi de la liberté par le
commun qui le considère tyran potentiel et ennemi antisocial des
peuples. D’ailleurs, récemment avant le retour russe permettant une
géoplitique d'équilibre, le droit international lui avait consacré les
fameux droit et devoir d’intervention « onusien » via l’Onu inféodé aux
puissances néocolonialistes, associé de fait aux rages hégémoniques et
bellicistes des frappes aériennes de l’Otan, contre tout violateur avéré
des droits de l’homme consacrés par la soi disant démocratie. Mais
disons-le, intervenir pour la démocratie aurait pu être juste si c’était
vraiment pour les peuples et non pour les empires qui veulent comme
aujourd'hui en Syrie, prendre la place des « dictateurs » « tyrans »
(vrais ou faux) que l’on destitue (car on crée des tyrans à satiété
dans le laïus de cour des gigantesques agences de presse et grands
médias toujours plus ou moins courtisans et surtout ultra-alignés).