Dernier rebondissement
dans le feuilleton Alstom, l’achat par l’État et pas par la SNCF [...] de 16 rames de TGV pour faire tourner la
machine et éviter la fermeture du site historique de la Société alsacienne de Construction Mécanique de Belfort. Deux jours plus tard, on parle de 15 rames. À ce train…
D’abord un préambule.
Alstom sans « h » s’est constitué en absorbant tous ses concurrents,
tous les constructeurs de matériel ferroviaire depuis plus de trente
ans. Pourtant, la situation d’Alstom est fragile et quelques déboires
avec du matériel fourni à la SNCF n’a pas arrangé les choses. Quand j’ai
commencé à m’intéresser à l’industrie ferroviaire, soit il y a environ
45 ans, Alsthom appartenait au groupe CGE qui a été nationalisé en 1982.
Comme presque tous les groupes nationalisés à l’époque, il perdait de
l’argent et l’intervention de l’État a permis, au moins, de remettre le
groupe à flots. Rappelons aussi qu’avant les nationalisation, le PDG de
CGE touchait chaque mois ce que ces collègues touchaient en un an.
À la faveur du retour
de la droite aux affaires, la CGE a été privatisée puis a changé de nom
après qu’une étude a révélé que le sigle ne disait rien à personne,
tandis que les marques du groupe étaient connues. Place donc au groupe
Alcatel-Alstom [...]>> LIRE ICI L'ARTICLE intégral DE LA LANTERNE DE DIOGENE >>