RHODES (Grèce), 28 septembre (Xinhua) -- La Route de la Soie a
grandement contribué au dialogue entre les civilisations, au
développement économique et aux échanges culturels entre l'Asie et
l'Europe par le passé, ont souligné samedi des experts.
A l'occasion de la douzième édition du Forum de Rhodes sur l'île grecque du même nom, des intellectuels chinois et étrangers ont présenté les avantages du projet de renouveau de la Route de la Soie pour toutes les parties intéressées.
Des experts de l'Université de Lanzhou, avec le soutien de leurs collègues d'autres universités shanghaïennes ou encore canadiennes, ont présidé un séminaire en marge du 12e Forum public mondial "Dialogue des civilisations", qui se déroule entre les 25 et 28 septembre.
Le séminaire "La Route de la Soie : le passé et l'avenir du dialogue des civilisations" a attiré l'attention de plusieurs délégués participant au forum.
Au cours de cette table-ronde de cinq heures, des universitaires tels que le professeur Yang Taibao de l'Université de Lanzhou ont expliqué les raisons pour lesquelles la Chine s'efforce de promouvoir ce projet depuis 2013 et les grands bénéfices qu'il apporterait à une vaste partie du monde.
"La Route de la soie était une plate-forme de coopération pacifique. Aujourd'hui, nous cherchons constamment une voie idéale pour le développement de la Chine. La nouvelle Route de la Soie est une nouvelle mesure liée à la politique de réforme, visant à développer la coopération avec d'autres pays", a indiqué M. Yang.
"La Ceinture du développement économique de la Route de la Soie formera une nouvelle architecture stratégique d'ouverture complète de la Chine", a indiqué le professeur Li Xin de l'Institut d'études internationales de Shanghai, qui a ajouté que le projet parallèle de la Russie de créer une ceinture économique ferroviaire transsibérienne devrait être relié à celui de la ceinture de la Route de la Soie.
Mikhail Molchanov, professeur du Département de Science politique de l'Université Saint-Thomas au Canada, a reconnu que "les deux grands projets promus par Beijing et Moscou se compléteraient et seraient bénéfiques pour tous les pays".
La plupart des participants ont souligné que les avantages seraient énormes, qui ne se limitent pas au plan financier, et que le jeu en valait la chandelle.
"La nouvelle Route de la Soie va promouvoir le développement économique et les liens socioculturels en rapprochant les peuples le long de la Route", a indiqué lors du forum le professeur Gao Yongjiu, directeur du Centre d'études des minorités ethniques du nord-ouest de la Chine à l'Université de Lanzhou et doyen de l'Institut d'ethnologie.
"Par le passé, de nombreuses cultures ont été reliées par la Route de la Soie. Il s'agissait d'un maillon central du réseau commercial qui a permis le transfert de nouvelles technologies, tendances et traditions. C'était non seulement les biens qui étaient échangés, mais aussi les idées et les attitudes", a souligné le professeur Ding Shuqin, vice-doyen de la faculté des langues et littératures étrangères de l'Université de Lanzhou, qui a conclu que cela pourrait se reproduire de nos jours.
"La Route de la Soie a été l'un des premiers modèles d'internationalisation, un couloir d'échanges politiques et économiques et de communication culturelle mondiale", a noté Yang Lijuan, professeur à la faculté d'économie de l'Université de Lanzhou, qui partage l'optimisme concernant l'impact positif de la nouvelle Route de la Soie sur la coopération transfrontalière.
"Le nouveau projet de Route de la Soie vise à créer un nouveau modèle de coopération plus large qui n'exclut pas une collaboration avec nos partenaires dans d'autres régions du monde", a affirmé le professeur Wang Xiaowen, vice-doyen de la faculté d'économie de l'Université de Lanzhou.
Selon le professeur Wu Wangsuo, doyen de la faculté de sciences nucléaires et de technologie de l'Université de Lanzhou, la nouvelle Route de la Soie impliquera l'utilisation pacifique et le développement de l'énergie nucléaire, un objectif stratégique de la future structure énergétique de la Chine.
Pour la femme auteur estonienne Khelyu Rebane, qui assistait au séminaire et dont le dernier livre est intitulé "Egoïsme, altruisme", il ne fait aucun doute que le projet doit être mis en oeuvre.
"Il y a tellement d'égoïsme sur cette planète et si peu d'altruisme. Nous espérons changer cela. Ces grands projets pourraient certainement aider à renforcer la coopération entre les peuples", a-t-elle déclaré à Xinhua.
L'objectif ultime du Forum annuel de Rhodes est de favoriser une meilleure compréhension et collaboration dans le monde.
Cette année, le forum a attiré environ 400 chercheurs et représentants d'institutions nationales, de groupes non gouvernementaux, de médias ainsi que des hommes d'affaires venus de 60 pays à travers le monde.
Le Forum de cette année, qui coïncide avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, a choisi d'aborder le thème "Prévenir une guerre mondiale grâce à la solidarité mondiale, 100 ans après".
A l'occasion de la douzième édition du Forum de Rhodes sur l'île grecque du même nom, des intellectuels chinois et étrangers ont présenté les avantages du projet de renouveau de la Route de la Soie pour toutes les parties intéressées.
Des experts de l'Université de Lanzhou, avec le soutien de leurs collègues d'autres universités shanghaïennes ou encore canadiennes, ont présidé un séminaire en marge du 12e Forum public mondial "Dialogue des civilisations", qui se déroule entre les 25 et 28 septembre.
Le séminaire "La Route de la Soie : le passé et l'avenir du dialogue des civilisations" a attiré l'attention de plusieurs délégués participant au forum.
Au cours de cette table-ronde de cinq heures, des universitaires tels que le professeur Yang Taibao de l'Université de Lanzhou ont expliqué les raisons pour lesquelles la Chine s'efforce de promouvoir ce projet depuis 2013 et les grands bénéfices qu'il apporterait à une vaste partie du monde.
"La Route de la soie était une plate-forme de coopération pacifique. Aujourd'hui, nous cherchons constamment une voie idéale pour le développement de la Chine. La nouvelle Route de la Soie est une nouvelle mesure liée à la politique de réforme, visant à développer la coopération avec d'autres pays", a indiqué M. Yang.
"La Ceinture du développement économique de la Route de la Soie formera une nouvelle architecture stratégique d'ouverture complète de la Chine", a indiqué le professeur Li Xin de l'Institut d'études internationales de Shanghai, qui a ajouté que le projet parallèle de la Russie de créer une ceinture économique ferroviaire transsibérienne devrait être relié à celui de la ceinture de la Route de la Soie.
Mikhail Molchanov, professeur du Département de Science politique de l'Université Saint-Thomas au Canada, a reconnu que "les deux grands projets promus par Beijing et Moscou se compléteraient et seraient bénéfiques pour tous les pays".
La plupart des participants ont souligné que les avantages seraient énormes, qui ne se limitent pas au plan financier, et que le jeu en valait la chandelle.
"La nouvelle Route de la Soie va promouvoir le développement économique et les liens socioculturels en rapprochant les peuples le long de la Route", a indiqué lors du forum le professeur Gao Yongjiu, directeur du Centre d'études des minorités ethniques du nord-ouest de la Chine à l'Université de Lanzhou et doyen de l'Institut d'ethnologie.
"Par le passé, de nombreuses cultures ont été reliées par la Route de la Soie. Il s'agissait d'un maillon central du réseau commercial qui a permis le transfert de nouvelles technologies, tendances et traditions. C'était non seulement les biens qui étaient échangés, mais aussi les idées et les attitudes", a souligné le professeur Ding Shuqin, vice-doyen de la faculté des langues et littératures étrangères de l'Université de Lanzhou, qui a conclu que cela pourrait se reproduire de nos jours.
"La Route de la Soie a été l'un des premiers modèles d'internationalisation, un couloir d'échanges politiques et économiques et de communication culturelle mondiale", a noté Yang Lijuan, professeur à la faculté d'économie de l'Université de Lanzhou, qui partage l'optimisme concernant l'impact positif de la nouvelle Route de la Soie sur la coopération transfrontalière.
"Le nouveau projet de Route de la Soie vise à créer un nouveau modèle de coopération plus large qui n'exclut pas une collaboration avec nos partenaires dans d'autres régions du monde", a affirmé le professeur Wang Xiaowen, vice-doyen de la faculté d'économie de l'Université de Lanzhou.
Selon le professeur Wu Wangsuo, doyen de la faculté de sciences nucléaires et de technologie de l'Université de Lanzhou, la nouvelle Route de la Soie impliquera l'utilisation pacifique et le développement de l'énergie nucléaire, un objectif stratégique de la future structure énergétique de la Chine.
Pour la femme auteur estonienne Khelyu Rebane, qui assistait au séminaire et dont le dernier livre est intitulé "Egoïsme, altruisme", il ne fait aucun doute que le projet doit être mis en oeuvre.
"Il y a tellement d'égoïsme sur cette planète et si peu d'altruisme. Nous espérons changer cela. Ces grands projets pourraient certainement aider à renforcer la coopération entre les peuples", a-t-elle déclaré à Xinhua.
L'objectif ultime du Forum annuel de Rhodes est de favoriser une meilleure compréhension et collaboration dans le monde.
Cette année, le forum a attiré environ 400 chercheurs et représentants d'institutions nationales, de groupes non gouvernementaux, de médias ainsi que des hommes d'affaires venus de 60 pays à travers le monde.
Le Forum de cette année, qui coïncide avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, a choisi d'aborder le thème "Prévenir une guerre mondiale grâce à la solidarité mondiale, 100 ans après".