20 août 2017

L'âge de la mécanique et de la vapeur (XVIIe-XVIIIe s.)

La science et la technique occidentales (suite)
L'âge de la mécanique et de la vapeur


Canon du 16e siècle. Le canon, machine monocylindrée à combustion interne,
ancêtre de tous les moteurs modernes à explosion contrôlée.

















La première étape, aux XVIIe et XVIIIe siècles,
est dominée par 
Galilée (1564-1642), Descartes (1596-1650),
Newton 
(1642-1727).
Galilée est le fondateur de la physique moderne
dont il a marqué les deux caractéristiques fondamentales:
le rôle de l'expérience, les lois mathématiques.
Descartes, en créant la géométrie analytique, a
permis de décrire le mouvement des choses, et de
développer la mécanique en affirmant la supériorité du
quantitatif. Son intention, caractéristique de la
Renaissance, est de créer une science qui « nous rende
maîtres et possesseurs de la nature ». Il applique les lois
de la mécanique aux « passions » de l'homme,
qui devient ainsi objet, comme les choses, et comme
elles soumis à la manipulation scientifique et technique.
Newton, dans ses Principes mathématiques de la
philosophie de la nature ( 1687), énonce les principes de
base de la mécanique, notamment celui de l'« attraction
universelle » : la matière attire la matière en raison
directe des masses et en fonction inverse du carré de la
distance.
A partir de ces principes se multiplient les
découvertes scientifiques et techniques permettant
l'exploration de la nature (en optique : la lunette de
Galilée, le télescope et le microscope) et la manipulation
de cette même nature, avec la découverte décisive
de la machine à vapeur par Denis Papin( 1647-1714), et
sa mise en oeuvre dans les mines et les manufactures
anglaises de fer et de coton, à partir du brevet pris par
Newcomen en 1705, et des travaux de James Watt ( 1736-
1819), et par le lancement du premier bateau à vapeur
par Fulton en 1807.

Roger Garaudy, Comment l'homme devint humain, pp 316-317
A SUIVRE