Les prolétaires ont une patrie, sinon... ils n'ont rien
L'Internationale pour laquelle je milite n'a rien à voir avec la mondialisation. Chaque pays en raison de données géographiques, climatiques, historiques, a ses particularités, et c'est tant mieux pour la diversité.
Bien entendu, pour cela, et j'y insiste, les frontières devront y jouer un rôle, pour canaliser les flots de personnes (en particulier quand il est soupçonné que certaines ne pourraient être que des infiltrés aux intentions suspectes). Canaliser n'est pas interdire. Le but n'est pas de rejeter les plus démunis, comme le ferait le Front National (c'est son principal argument, ce qui en donne le niveau), mais au contraire de les protéger et de les aider à devenir citoyens à leur tour, un jour. Comme le faisait dire à ses acteurs des Mariés de l'An II Michel Legrand, "Les sans-patrie sont français"[https://www.youtube.com/watch?t=57&v=9Ti50VdVhbs].
L'Internationale pour laquelle je milite n'a rien à voir avec la mondialisation. Chaque pays en raison de données géographiques, climatiques, historiques, a ses particularités, et c'est tant mieux pour la diversité.
Sous
la protection de frontières, on peut réussir à créer un point
rouge, où enfin les dominés, les opprimés, les écrasés par la
lutte des classes réussiront à renverser l'horrible
hydre capitaliste. Par émulation d'autres suivront, protégés eux aussi par des frontières. Et
puis d'autres.
La grande faute de ce qu'on appelle "extrême
gauche (NPA, LO) est d'être tombée dans la mondialisation perverse,
dont ils ne se relèveront pas. La planète entière ne se soulèvera
pas à la fois, et c'est bien là où "les autres" les
attendent. "Les autres", possèdent les banques,
partout. Ils possèdent une part importante des médias, partout. Ils
sont main dans la main avec les industries d'armement et celles de
l'alimentation, du monde entier, avec les stocks de nourriture qu'ils
peuvent bloquer s'il leur en prend envie.
Oui, il faut enfin
revenir à l'Internationale, la fraternité entre les nations. Et les
prolétaires ont une patrie, sinon... ils n'ont rien.
La
grande perversité des Grands de Ce Monde aura été de soudain, à coups
de millions de dollars (il ne faut pas se voiler la face), déclencher un
exode massif probablement à grands coups de propagande, de pots de
vin, de conflits allumés en des points précis. Auparavant, aura été
instauré cette aberration qu'est l'espace de Schengen pour transformer
en Titanic un navire aux caissons de cale bien séparés.
Tous
ces pauvres gens du monde, effrayés, hagards, se précipitent vers ce
qu'on leur a dépeint comme un Eldorado chatoyant. Il en tombera en route
? Qu'importe, il en restera bien assez, arrivés à pied d'œuvre, pour
accepter de travailler pour un bol de riz par jour, même si ce sont des
diplômés. Plus besoin de se déplacer pour recruter très loin un Lumpenproletariat
: c'est lui qui se présente directement. Déraciné, bousculé, il
acceptera tout. Même l'innommable, même le détestable, même pire encore.
Ne
nous y trompons pas : avec un peu de temps, toutes ces personnes
arrivées cahin caha jusqu'ici réussiront à se placer, s'il ne continue
pas à en arriver toujours plus bien entendu. C'est à un État nouveau,
complètement opposé à la catastrophe actuelle, d'y remédier, et cela
peut marcher. C'est Michel Rocard, que je n'apprécie pas souvent, qui
avait dit « La France ne peut accueillir toute la
misère du monde, (mais elle doit en prendre sa part). » Et petit à
petit, comme il y a environ 75 ans les Républicains espagnols, les
nouveaux venus finiront par s'insérer dans notre nation et lui apporter
leur part, car une nation fermée est une nation morte.
Bien entendu, pour cela, et j'y insiste, les frontières devront y jouer un rôle, pour canaliser les flots de personnes (en particulier quand il est soupçonné que certaines ne pourraient être que des infiltrés aux intentions suspectes). Canaliser n'est pas interdire. Le but n'est pas de rejeter les plus démunis, comme le ferait le Front National (c'est son principal argument, ce qui en donne le niveau), mais au contraire de les protéger et de les aider à devenir citoyens à leur tour, un jour. Comme le faisait dire à ses acteurs des Mariés de l'An II Michel Legrand, "Les sans-patrie sont français"[https://www.youtube.com/watch?t=57&v=9Ti50VdVhbs].
Lire l'article source (et complet) ici: http://bab007-babelouest.blogspot.fr/2015/10/les-proletaires-ont-une-patrie-sinon.html