LA CONFÉRENCE DE SOLIDARITÉ A
CONTRIBUÉ À RÉDUIRE L'ISOLEMENT DE TRIPOLI
LE MONDE |
02.09.1981
Tripoli
(A.F.P.). - Organisée par le Congrès du peuple arabe qui regroupe des partis de
gauche, à la suite de l'affrontement aérien américano-libyen dans le golfe de
Syrte (le Monde du 20 août), la conférence de solidarité avec le peuple libyen,
réunie à Tripoli, aura contribué à faire sortir le régime du colonel Kadhafi de
l'isolement dans lequel l'avait plongé son intervention au Tchad.
Dans un
communiqué final, adopté lundi 31 août, la conférence souligne que " les
sept cents participants représentant plus de deux cents partis, syndicats,
organisations officielles et de masse, venant de quatre-vingt-cinq pays
différents, ont exprimé leur solidarité avec la Libye et leur admiration devant
les réalisations de la révolution du 1er septembre " (date de l'accession
au pouvoir du colonel Kadhafi en 1969). Ce texte " condamne l'agression
des États-Unis contre la Libye " et approuve la création à Tripoli d'un
" Front international de lutte contre l'impérialisme ".
Parmi les
participants figuraient M. Ratsiraka, président malgache, M. Yasser Arafat,
chef de l'O.L.P., M. Habib Chatti, secrétaire général de la Conférence
islamique, le philosophe Roger Garaudy, le coordinateur de la junte du
Nicaragua, M. Ortega. En revanche, les présidents Assad, de Syrie, et Goukouni
Oueddeï, du Tchad, n'ont pas assisté à la séance de clôture. On notait aussi
l'absence des Iraniens et d'une haute personnalité algérienne.