«
— Pourquoi peignez-vous ?
«
— Pour tenter de devenir un homme, Monsieur. »
C'est
la réponse de Jean Lurçat à une interview de la télévision.
Cette
histoire proche commence mal : Jean Lurçat a 22 ans
lorsqu' éclate
la première guerre mondiale. Il restera toute sa vie « sur
le
front ». Pas seulement des tranchées de l'Argonne aux maquis du
Lot
en passant par la guerre d'Espagne. Mais sur tous les fronts où se
joue
le destin des hommes, et toujours du côté de ceux qui aiment
l'avenir.
Sans
optimisme béat : il y a le chaos, oui. Mais il existe des
forces
capables de le surmonter. Dans l'art comme dans la vie. Dans
la
poésie comme dans le combat.
Roger Garaudy