15 juillet 2019

Le ''peuple élu'', une mystification ?

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par Marc


L'idée d'un '' peuple élu'', choisi par Dieu, trouve son origine dans un texte de la Bible hébraïque(1) :

Car tu es un peuple saint, pour Yahweh, ton Elohim(2) ; Yahweh, ton Elohim, t'a choisi, pour que tu fusses son peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la terre.
Deutéronome 7:6



Nous n'allons pas engager une discussion théologique ou philosophique sur ce sujet. Le débat serait stérile et resterait cantonné à des généralités.Les théologiens nous expliqueront que la divinité, être transcendant et tout puissant, est libre de faire ce qu'elle veut, sans  rendre compte à quiconque de ses actes et décisions. Yahweh ne déclare-t-il pas, par la bouche du prophète Malachie :

 Je vous ai aimés, dit Yahweh. Et vous dites : En quoi nous a-tu aimés ? Esaü n'est-il pas frère de Jacob ? dit Yahweh. Cependant j'ai aimé Jacob, et j'ai eu de la haine pour Esaü.
Malachie 1:1-3

Et pourtant, nous connaissons la fourberie de Jacob, qui n'a pas hésité, sur les conseils de sa mère, à user d'une  tromperie infâme envers son père malvoyant. Mais, encore une fois, selon les  théologiens, le dieu Yahweh  n'a pas à justifier de ses choix, même s'ils nous apparaissent choquants.

Ce qu'il nous faut analyser en premier lieu, ce sont les conséquences de cette ''élection'' des descendants d'Abraham. Ensuite, nous apporterons la démonstration que cette notion de '' peuple élu'' est une mystification.


Imaginons un seul instant les sentiments de toute puissance, de domination, et de mépris, donc de racisme, envers les autres hommes et nations, que peut éprouver un peuple persuadé d'être '' le peuple élu'' ?

John Shelby Spong(3) affirme « qu'il y a toujours un danger à croire que vous et votre peuple avez été spécialement choisi par Dieu. Le corollaire le plus évident est que vos ennemis, qui n'ont pas été '' choisis'', sont vite considérés comme '' rejetés'' par Dieu..Si Dieu rejetait ces '' autres'', ces non-Hébreux, alors il était justifié qu'Israël les rejette et même les extermine»(3a)

Roger Garaudy va jusqu'à évoquer «  l'idée la plus maléfique de l'histoire humaine : celle de peuple élu par un Dieu partial et partiel( donc une idole), justifiant par avance toutes les dominations, les colonisations et les massacres »(3b)

Laurent Guyénot écrit que « Les interdits relationnels, culturels, alimentaires..etc, doivent empêcher toute socialisation en dehors de la communauté du peuple hébreu. Yahweh exige une obéissance absolue à ses lois...Le message yahwiste répète constamment : '' Ne fréquentez pas les idolâtres ( les non-juifs), méprisez leurs traditions, et lorsque c'est possible, exploitez-les, asservissez-les, exterminez-les. Si après cela, ils vous font du tort, c'est votre faute : vous n'avez pas obéi assez scrupuleusement.'' »(4)

  
On comprend mieux, dès lors,  les observations de Benjamin Franklin, lors des débats préliminaires à la constitution américaine :

«  Dans tous les pays où les Juifs se sont installés en nombre, ils ont abaissé le niveau moral, discrédité l'intégrité commerciale, et ils se sont toujours exceptés du peuple d'accueil sans jamais s'assimiler aux autres habitants.Ils ont constitué un État dans l’État. »(5)

Notons  d'ailleurs l'étrange similitude de ces propos avec les paroles du grand vizir Haman, adressé au roi Assuérus(6) :

« Il y a dans toutes les provinces de ton royaume, un peuple dispersé et à part parmi les peuples, ayant des lois différentes de celles de tous les peuples, et n'observant point les lois du roi...... »
Esther 3:8
 Yahweh exige en effet une séparation totale d'avec les autres peuples :

 Lorsque Yahweh dont Elohim [Trad. l'Éternel, ton Dieu], t'aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu'il chassera devant toi beaucoup de nations, les Héthiens, les Guirgasiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi;  

lorsque Yahweh, ton Elohim, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d'alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce.  Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils;

Deutéronome 7:1-3

Et  Laurent Guyénot va encore plus loin dans son analyse des relations entre Yahweh et son peuple.

« Dans le cadre de notre réflexion sur la relation entre Yahweh et son peuple élu, ce qui nous intéresse spécifiquement est l'expérience du fils préféré d'un père sociopathe, celui que le père a élu pour en faire une extension de son propre moi narcissique....Tout ce que le fils accomplit sert à nourrir le narcissisme du père : celui-ci s'en attribue le mérite, et en attend reconnaissance. En revanche, il fait chèrement payer au fils ce qu'il estime être  des échecs : ils sont la preuve que, livré à lui-même, le fils est un incapable... »(7)

Ces traits du père narcissique ressemblent étrangement au comportent du dieu Yahweh. La lecture de la Bible hébraïque en donne de nombreux exemples.

En 1934, le rabbin Joachim Prinz déclarait même n'être pas mécontent que le régime nazi interdise les mariages mixtes, et il écrivait :

« Nous voulons que l'assimilation soit remplacée par une nouvelle loi : la déclaration d'appartenance à la nation juive et à la race juive. Un État fondé sur le principe de la pureté de la nation et de la race, ne peut qu'être honoré par le Juif qui déclare son appartenance à son propre peuple. »(8)

Ce sentiment de mépris envers les autres peuples est prégnant dans tout le Talmud et la lecture  de l'ouvrage de Flavien Brenier(8a) est édifiante à cet égard.

 Notons, en passant, que la Loi fondamentale Israël État-nation du Peuple Juif,  adoptée par la Knesset le 19 juillet 2018, entérine de manière officielle ce qui était pratiqué couramment, mais officieusement jusqu'alors, la discrimination entre Juifs et non Juifs en Israël. Désormais Israël est un État d'apartheid, selon l'ouvrage prémonitoire écrit par Julien Salingue et Céline Lebrun,  ISRAËL, UN ETAT D'APARTHEID ? Enjeux juridiques et politiques aux éditions l'Harmattan .


Ajoutons les sentiments  d'ivresse et et de jouissance  à la pensée  d'exploiter à profusion les richesses  des nations, selon les promesses de Yahweh (9): 
Tu suceras le lait des nations, tu suceras la mamelle des rois ; et tu sauras que je suis Yahweh, ton sauveur, ton rédempteur, le puissant de Jacob.
Isaïe 60:16
 Mais vous,on vous appellera sacrificateurs de Yahweh, on vous nommera serviteurs de notre Dieu ; Vous mangerez les richesses des nations. Et vous vous glorifierez de leur gloire.
Isaïe 61:6
 Yahweh leur donna les terres des  nations et ils possédèrent le fruit du travail des peuples
Psaume 105:44

Je renvoie le lecteur intéressé au livre très documenté d'Anne Kling, qui brosse un tableau édifiant des indemnités vertigineuses '' sucées''  par la communauté juive et l’État d'Israël au détriment des nations.(10)


Cette doctrine du '' peuple élu'' a été étudiée par des générations de théologiens. Nous n'allons pas nous perdre dans ces discussions complexes et rébarbatives. Car, la seule question qui doive être élucidée, c'est celle  de savoir si c'est  réellement Dieu, quelque soit son nom, l'auteur de la déclaration fondant cette  doctrine.

Les religieux vont immédiatement nous rappeler  l'inspiration des Écritures Saintes et l'absence d'erreur dans les écrits bibliques, en citant Paul. 
« L’Écriture est la voix de Dieu, parlant directement à sa créature, mais, s’il en est ainsi, elle réclame nécessairement de nous la foi, l’obéissance et une entière soumission. « Toute Écriture, » dit l’apôtre Paul, « est inspirée de Dieu » (2 Tim. 3:16). Ces paroles ne signifient pas seulement que l’Écriture contient ce qui est inspiré — plusieurs de ceux qui nient l’inspiration verbale, admettent cela — mais qu’elle-même, tout entière, est inspirée. »(11) 
Les théologiens se basent sur les propos de Paul précités pour affirmer l'inspiration de la Bible. Mais, Paul n'est pas infaillible . En dehors de la connaissance des textes de la bible hébraïque acquises pendant ses années d'étude auprès des docteurs de la loi, Paul n'avait aucune autre connaissance, et évidement pas scientifique. D'ailleurs, toutes les sciences enseignées aujourd'hui étaient inconnues dans le monde juif, et dans le monde antique en général. 

John Shelby Spong écrit : 

« La pensée de Paul était limitée par la vision du monde et les événements de son  temps. Vouloir trouver à tout prix une vérité éternelle dans des paroles conditionnées par une culture et une époque qui ne sont pas les nôtres est le comble de la bêtise. Les mots de Paul ne sont pas la parole de Dieu : ce sont les mots de Paul – grande différence....Paul n'était pas un ''savant universel ''.Il n'était même pas un spécialiste de la Bible.
Il avait étudié les Écritures, mais ne connaissait rien au contexte, à l'histoire, à la formation de l'Ancien Testament, contrairement à n'importe quel étudiant d'un grand séminaire anglais ou américain aujourd'hui. La sagesse populaire, à son époque, attribuait la Torah à Moïse et Paul ne mettait pas cela en doute(Rm 9:15 ; 10:15;10:19;1Co 9:9 ; 2 Co 3:15).
Mais les problèmes sont encore plus nombreux et insolubles lorsqu'on traite les mots de Paul comme s'ils étaient la parole infaillible de Dieu. Une  telle attitude suppose qu'un chrétien doive renoncer à tout analyse intelligente et admettre des schémas culturels depuis longtemps abandonnés. »(12)

et Irving Finkel(13) précise que :

« Le texte écrit de la Bible hébraïque(quelle que fût sa source d'inspiration ou la littérature qu'elle inspira ) est une œuvre de conception humaine. Lorsqu'on lit la Bible en gardant un tel principe à l'esprit, c'est une évidence qui apparaît partout.
Par exemple, on peut relever les répétitions inutiles, les insertions inappropriées, les récits contradictoires et redondants, la mention des sources utilisées. Le texte hébraïque représente une somme de travail nécessitant la collaboration de nombreux contributeurs... »(13a)
  
Mais, sans doute, nos lecteurs seraient en droit de nous reprocher de ne citer que des exégètes ou chercheurs critiques. Nous allons donc faire appel à un éminent érudit juif, le grand rabbin Herman Hertz.(14). Son très réputé commentaire sur la Torah figure encore en bonne place dans la  plupart des synagogues orthodoxes et des maisons juives en Grande-Bretagne. 
Voici ce qu'il écrit en prélude du Talmud de Babylone(15) : 
« Pendant l'exil, Israël retrouva la Torah. Sous son influence, apparurent de nouvelles institutions religieuses comme la synagogue, une communauté d'office religieux sans prêtre ni sans rituel.
Pendant qu'ils étaient à Babylone, les guides juifs instaurèrent la théorie du peuple élu, une race divine à  laquelle sont subordonnés les autres peuples. La prétention à un contrôle parfait sur l'humanité au moyen d'un gouvernement mondial provient de cette idéologie. »(16)

et Claude Timmerman(17) poursuit : 

«  Conscientes aujourd'hui de la condamnation morale universelle que peut engendrer une telle prétention, qu'absolument rien ne justifie et qui va à l'encontre de toute idée de l'universalité de l'Homme, les autorités rabbiniques espèrent naïvement '' faire passer la pilule'' en utilisant la formule adoucie de '' peuple choisi'' »(18) 
Alors, si c'est un grand rabbin qui l'affirme..... On ne  va pas l'accuser d'anti-sémitisme ! Que faut-il dès lors encore chercher comme autre preuve pour admettre que cette doctrine est une énorme mystification.

 Ajoutons une touche surprenante ; le dieu Yahweh, tel qu'il est décrit dans les écrits des compilateurs de la Bible hébraïque, se plaint continuellement de son peuple élu. Il le menace des pires calamités, n'hésite pas à le châtier par la foudre, la peste, les tremblements de terre, la famine....Il regrette même de  l'avoir choisi, et s'apprêtait à l'exterminer... 
Et Yahweh dit à Moïse : Jusques à quand ce peuple [ le peuple choisi par Yahweh]me méprisera-t-il ? Jusques à quand ne croira-t-il pas en moi, malgré toutes les prodiges que j'ai faits au milieu d'eux ? Je les frapperai par la peste, et je le détruirai ... 
Nombres 14:12-13
 mais, au dernier moment,  Moïse, selon les écrits de la Bible hébraïque, fit appel à la '' fierté '' de Yahweh, en l'avertissant combien son prestige serait amoindri !!! 
Si tu fais mourir ce peuple, comme un seul homme, les nations qui ont entendu parler de toi, diront: Yahweh n'avait pas le pouvoir de mener ce peuple dans le pays qu'il avait juré de lui donner:c'est pour cela qu'il l'a égorgé dans le désert.
Nombres 14:15-16
 Étonnant, n'est-ce-pas, qu'un dieu, Yahweh en l’occurrence, réagisse comme un homme, et pique une colère destructrice, pour ensuite faire marche arrière, ''vexé'' dans sa fierté et dans la crainte des moqueries. Que ces réactions sont bien humaines ! Le professeur Israël Shahak(19) avait bien compris qu'il s'agissait d'un dieu imaginaire '' inventé '' par les rabbins et les docteurs de la loi .

Laissons à Roger Garaudy le soin de conclure :
«  Jésus ne dicte pas de commandements : il appelle à l'amour. Le fait est si nouveau que Jésus dit à ses disciples, en un suprême entretien :''Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres''( Jn 13:34). Il ne s'agit donc pas pour Jésus de restaurer le Royaume d'Israël, d'être un Messie de type davidique(20), mais de donner un visage à l'espérance de tous les hommes.
C'est en ce sens, et par ce sens seul, excluant tout exclusivisme de ''peuple élu '' que consiste son rôle de '' Messie '' universel et son message central : l'instauration du Règne de Dieu sur la terre entière.... Avec Jésus est bien mort le mythe mortel du '' peuple élu '', justification idéologique de toute domination politique ou religieuse »(21)


Marc


       (1)  Le processus de rédaction et de compilation de la Bible hébraïque est très complexe et de nombreux exégètes  ont cherché à en dénouer les fils. Une synthèse en est donnée  dans l'annexe 10 du livre Qui est le dieu  Yahweh ? de Jean-Marc Petithory
                 A consulter également les cours en vidéo au collège de France du professeur Thomas Römer:
     (2) Yahweh est le  nom propre du dieu des descendants d'Abraham, Elohim correspond au pluriel de El, signifiant Dieu. Les traducteurs ont remplacé Yahweh par l'expression éternelle, et Elohim par Dieu. Pour plus d'explications sur cette question, le  livre du professeur Thomas Römer, l'invention de Dieu , publié aux éd. du Seuil, 2014, apportera d'utiles commentaires.       
      (3) John Shelby SPONG ( né en  1931) est l'ancien évêque anglican du diocèse du New Jersey, de l'Église Épiscopale des États-Unis.  C'est un chrétien libéral, théologien, universitaire, critique religieux et écrivain.
        (3a) SPONG John Shelby, Sauver la Bible du fondamentalisme, Kathala, 2016, p.34.       
       (3b) GARAUDY Roger, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, Samiszdat, 1996, p.246. 
       (4)  GUYENOT Laurent, Du Yahwisme au sionisme, p.374-376.
      (5)  BRENIER Flavien, Les Juifs et le Talmud, Ed. St Rémi, p.12.
      (7)  GUYENOT Laurent, Du Yahwisme au sionisme, p.373.
     (8)  PRINZ Joachim, Wir Juden, Reiss, Berlin, 1934, p.150-151, cité dans SHAHAK Israël, Histoire juive- Religion juive, le poids de trois millénaires, éd.Vieille Taupe, 1996, p.147. Prinz émigra aux États-Unis où il s'éleva au  poste  de vice-président du Congrès  juif mondial. Son ouvrage célébrait la '' révolution allemande'' et la défaite du libéralisme.     
    (8a) BRENIER Flavien, op.cité. 
    (9) A comparer aux promesses promises par le Père céleste révélé par Jésus:
                Béni soit Dieu le Père, qui selon sa grande miséricorde, nous a fait naître à une vie nouvelle, en attendant les biens que Dieu nous réserve dans les cieux (1 Pierre 1:3-4) .              
   (10)  KLING Anne, Shoah, la saga des réparations, Ed.Mithra, 2015. Se référer aussi à : PETITHORY Jean-Marc,  Qui est le dieu Yahweh ?, p.123-139 https://www.thebookedition.com/fr/qui-est-le-dieu-yahweh--p-364379.html.
   (12)  SPONG John  Shelby, Sauver la Bible du fondamentalisme, Un évêque repense le sens des Écritures, Ed. Karthala, 2016, p.125.  
   (13)  Irving Leonard FINKEL (né en septembre 1951) est un philologue, assyriologue et écrivain britannique. Il est assistant au British Museum en écrits de l'ancienne Mésopotamie, spécialiste du cunéiforme au département du Moyen-Orient. 
   (13a)  FINKEL  Irving,  l'Arche avant Noé, Ed. JC Lattès, 2015, p.272-273. 
   (14)  Joseph Herman HERTZ  (1872-1946) Grand rabbin des Congrégations hébraïques unies britanniques de 1913 à  1946. 
  (15)  Le Talmud comprend l'ensemble des commentaires rabbinique sur la Torah.  Il existe deux Talmud, celui de Babylone et celui de Jérusalem. Le Talmud exalte l'orgueil ethnique et les espérances de domination   universelle du peuple juif.                                                                                       
   (16)  GOFF Kenneth, The Jewish Power, Sacred Truth Publishing, 2006, p.3 cité dans TIMMERMAN   Claude, Judéo-Christianisme,Travestissement historique et contre-sens idéologique, Ed.KontreKulture,  2018,p.190.
   (17) Claude TIMMERMAN Claude  est un biologiste, statisticien, spécialiste de la génétique des populations, diplômé de  l’ENS. Il a publié en 2018 Judéo-christianisme, travestissement historique et contre-sens idéologique.
   (18)   TIMMERMAN Claude, op.cité, p.190.
  (19)  Israël SHAHAK né en 1933 à Varsovie, et mort à Jérusalem en 2001, était un Professeur de chimie à   l’Université  hébraïque de Jérusalem. Il fut le Président de la Ligue israélienne pour les droits humains et    civils de 1970 à     1990. Rescapé des camps de concentration nazis, il fut un ardent militant pour la paix,     extrêmement critique des gouvernements israéliens et de la société israélienne. Il a publié Histoire juive,      religion juive : le poids de trois millénaires aux éditions Vieille Taupe en 1996. 
   (20)  Le lecteur consultera sur le blog de Roger Garaudy une étude sur le refus du Christ  de ressembler à un                        Messie  triomphant à l'image du roi David:   https://rogergaraudy.blogspot.com/2018/02/jesus-fils-de-david-vraiment.html
  (21)   GARAUDY Roger, Vers une guerre de religion, le débat du siècle, Desclée de Brouwer, p.158-159