Le promeneur qui s’attarde devant la façade de la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris s’étonnera peut-être d’y voir inscrit le nom d’un certain Démétrius Cantemir à côté de célébrités comme Malebranche, Fénelon ou Jean Racine. Un nom de famille bien oublié aujourd’hui du public français, et en Occident en général, même s’il bénéficie toujours d’une notoriété certaine en Roumanie et en Moldavie, mais aussi en Russie. Et pourtant, Demetrius Cantemir (1673-1723) et son fils Antiochus (1709-1744) contribuèrent par une activité foisonnante et inlassable à jeter des ponts entre les cultures de l’Est et de l’Ouest de l’Europe et à permettre la découverte de civilisations encore peu connues, comme celle de l’Empire ottoman, ou qui s’ouvrait tout juste au monde, comme la Russie de Pierre le Grand. Toute l’effervescence intellectuelle de ces deux personnalités exceptionnelles et polyglottes, annonciatrice de l’esprit encyclopédique, revit dans le travail très complet de Stefan Lemny, un spécialiste de l’histoire culturelle du XVIII-ème siècle, chargé des collections d’histoire à la Bibliothèque nationale de France (BNF)
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