Roger Garaudy A contre-nuit
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31 décembre 2015

La Route de la soie et le dialogue des civilisations

La Route de la soie comme chemin du dialogue des civilisations
En mai, du 25 au 28 mai 2016, se tiendra la première rencontre sur le thème de « La route de la soie : chemin du dialogue des civilisations ». Cette manifestation est co-organisée, du côté français, outre la Fondation Prospective & Innovation, par l’Institut Culturel Français YISHU 8 et, du côté chinois, par l’Association des anciens étudiants chinois à l’étranger.
Les échanges culturels, les industries culturelles et la Chine dans sa dimension diplomatique et de facteur d’influence y seront traités. Une centaine de jeunes designers français auront des contacts avec des industriels chinois qui sont organisés par FUTURALLIA.



 http://www.prospective-innovation.org/

LIRE AUSSI:   http://rogergaraudy.blogspot.fr/2014/10/forum-de-rhodes-la-route-de-la-soie-et.html
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30 décembre 2015

Sciences humaines et islam, par Roger Garaudy (Alger, 1986)



Réflexions sur l'écran érigé par certaines écoles des sciences humaines contre la foi en Dieu et la révélation



S'il existait des sciences humaines elles aideraient à guérir les maladies de l'esprit comme les sciences physiques ont aidé à maîtriser la nature. Mais les Sciences dites "humaines" ont copié les méthodes de ces Sciences comme si l'homme faisait seulement partie de la nature. Elles n'ont tenu aucun compte de ce qui est, en l'homme, irréductible à la nature: sa dimension transcendante divine.
C'est pourquoi elles n'ont pas guéri les maladies de l'Occident qui les a inventées, pas plus qu'elles ne peuvent guérir les maladies des autres mondes, où elles sont exportées.
Elles n'ont pas guéri l'Occident.
Elles ne l'ont pas guéri de sa maladie majeure: l'aliénation. Etre aliéné, c'est être dépossédé de soi, de sa transcendance, de sa liberté. L'Occident a cru depuis cinq siècles que les Sciences lui permettaient de devenir maîtres de la nature et de devenir Dieu.
Déjà, après la première guerre mondiale et la grande crise de 1929, et plus encore après la seconde guerre mondiale et Hiroshima, l'Homme occidental a pris conscience que s'il avait conquis le pouvoir de détruire le monde, il était impuissant à construire la Vie, c'est à dire à donner à ce monde et à son histoire un
sens.


>>  A LIRE EN ENTIER ICI  >>
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29 décembre 2015

Le sens des mots

L’événement le plus significatif de [la] deuxième partie du XXe siècle, ce n’est pas l’implosion de l’Union Soviétique, caricature du socialisme et du marxisme, c’est la faillite du capitalisme après une domination d’un demi-millénaire sur un monde qu’il conduit aujourd’hui, si l’on n’en brise les dérives, vers un suicide planétaire. On a fait d’un crime une religion : le « monothéisme du marché », auquel il n’y a qu’une issue, le suicide planétaire.
Parce que le capital, amassé d’abord par cinq siècles de brigandage colonial, puis, limité dans les investissements dans les pays hyper-industrialisés de la vieille Europe, même en y créant, par la publicité et le marketing, les besoins les plus artificiels, et souvent les plus nocifs, ce capital, créateur à ses origines, en s’investissant dans des entreprises de production ou de services, est devenu un capital spéculatif, purement parasitaire. L’argent ne sert plus à créer des produits utiles, mais à créer de l’argent.
Il ne saurait y avoir de meilleur critère objectif de la décadence que celui-là : le travail créateur ne sert plus au développement de l’homme et de tous les hommes, mais au gonflement d’une « bulle financière » pour une infime minorité qui n’a plus d’autre finalité que l’accroissement de cette bulle. Les problèmes du travail, de la création, de la vie même, ne s’y posent plus.
Le sens même des mots se trouve perverti. L’on continue d’appeler « progrès» une aveugle dérive conduisant à la destruction de la nature et des hommes. L’on appelle « démocratie » la plus redoutable rupture qu’ait connu l’histoire entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas. L’on appelle « liberté » un système qui, sous prétexte de « libre échange » et de « liberté du marché » permet aux plus forts d’imposer la plus inhumaine des dictatures : celle qui leur permet de dévorer les plus faibles. L’on appelle « mondialisation » non pas un mouvement qui, par une participation de toutes les cultures, conduirait à une unité symphonique du monde, mais au contraire une division croissante entre le Nord et le Sud, découlant d’une unité impériale et niveleuse détruisant la diversité des civilisations et de leurs apports pour imposer l’inculture des prétendants à la maîtrise de la planète.
L’on appelle « développement » une croissance économique sans fin produisant de plus en plus et de plus en plus vite n’importe quoi : utile, inutile, nuisible, ou même mortel comme les armements ou la drogue, et non pas le développement des possibilités humaines, créatrices, de l’homme et de tout homme.
Dans une telle dérive s’impliquent mutuellement le chômage des uns qui ne peuvent plus produire parce que les deux tiers du monde ne peuvent plus consommer, même pour leur survie (l’immigration des plus démunis n’étant que le passage du monde de la faim à celui du chômage et de l’exclusion) et l’enrichissement impitoyable des autres
L’erreur d’aiguillage fut commise il y a cinq siècles lorsque, avec la faim de l’or, et l’ivresse de la technique pour la domination de la nature et des hommes, est née une vie sans but, une véritable religion des moyens qui arrive aujourd’hui à son terme : le « monothéisme du marché » produisant une polarisation croissante de la richesse spéculative, sinon maffieuse, d’une minorité, et de la misère des multitudes.
Le patron du P.N.U.D. (organisme de développement des Nations Unies), James Gustave Speth, déclare au Monde en 1996: « 1,6 milliard d’individus vivent plus mal qu’au début de 1980. » Il ajoute qu’en « l’espace d’une génération et demie, l’écart entre les plus riches et les plus pauvres a augmenté : au début des années 60 il était de 1 à 30 entre les 20% les plus riches de la planète et les 20% les plus pauvres. Aujourd’hui (1999) il est de 1 à 60 ». Il ajoute: « Privatiser, libéraliser, déréglementer, les maîtres mots, du libéralisme de cette fin de siècle favorisent la croissance mais, c’est, » dit-il « une croissance qui s’accompagne d’une plus grande pauvreté, d’inégalités plus marquées, et d’un chômage en hausse. »
Roger Garaudy
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28 décembre 2015

L'occidentalisme, une maladie de l'occident, par Camille Loty Malebranche




L’occidentalisme, invasion planétaire d’une civilisation décivilisante…

Sur le blog Intellection. http://intellection.over-blog.com/


Il n'y a pas de civilisation propre, ni de société pure, immaculée de tout crime, et toute société doit évoluer vers le meilleur humain contre ses propres déficits d’humanités, ses inhumanités avouées ou inavouées. En matière humaine et sociale, l’angélisme n’est jamais que du narcissisme crânant, manipulateur.

Il nous faut, par décence analytique, être contre tout manichéisme, tout angélisme, toute diabolisation. Par contre, il est en occident, une manière que précisément, je nomme occidentalisme dans le titre de ce texte, l'obsession d'être maître du monde et de vouloir frapper tout pays résistant à l'impérialisme en égrugeant toutes les institutions étatico-nationales de ces pays au service de leurs peuples: hôpitaux, écoles, universités - comme en Irak, en Libye, en Afghanistan, tout en criant que c'est pour la démocratie! Une démocratie exterminatrice des peuples visés... 

>> LIRE L'ARTICLE ICI >>
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Poiesis

Yvan Balchoy (c'est un pseudo...!), poète et militant "chrétien-marxiste"(a moins que ce ne soit l'inverse) reprend sur son site un article de "Roger Garaudy A contre-nuit". Et ce n'est pas la première fois. L'occasion de faire connaître son blog Poésie-Action : titre ô combien justifié car si en grec ancien VOIR c'est THEORIA, AGIR c'est POIESIS. Merci à toi, camarade blogueur.
L'article est à lire ici.
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26 décembre 2015

Le moteur du "jihad" n'est pas la religion



Le juge Trévidic:Ceux qui partent faire le jihad agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre, pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses : l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement et c’est ce qui en fait sa force. C’est pour cette même raison que placer la déradicalisation sous ce seul filtre ne pourra pas fonctionner.


 >> LIRE ICI L'ENTRETIEN DE JUIN 2015 >>

Sur le Djihad lire:  http://rogergaraudy.blogspot.fr/2014/11/le-djihad-ce-nest-ni-la-guerre-ni-le.html

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25 décembre 2015

Noël 2015. Prière païenne

Fichier audio



N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que de lui dire « Je t'aime » en tombant à genoux ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est prier pour vous
Que pleurer de bonheur en riant comme un fou
Que couvrir de tendresse nos païennes amours
C'est fleurir de prières chaque nuit chaque jour ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que semer nos chemins de simple poésie ?
N'est-il pas vrai Marie que c'est chanter pour vous
Que voir en chaque chose une chose jolie
Que chanter pour l'enfant qui bientôt nous viendra
C'est chanter pour l'Enfant qui repose en vos bras ?
N'est-il pas vrai Marie ?
N'est-il pas vrai Marie ?

Paroles et musique Jacques Brel 1956
 
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24 décembre 2015

Milad et Mawlid

Roger Garaudy, Henri Joyeux, les Pacifistes de Tunis, et le père Feroldi vous souhaitent un joyeux Mawlid


Par un hasard de calendrier, [ce] 24 décembre, une grande partie du monde célèbrera deux fêtes: la nativité du Petit JESUS et celle du Petit MUHAMMAD, appelée respectivement en arabe le Milad et le Mawlid.
Ne pas manquer, donc, de saluer conjointement ses amis chrétiens et musulmans car la prochaine correspondance aura lieu dans 548 ans selon certaines sources par ici et certains d'entre nous ne serons donc plus là…
On sait que ces deux petits enfants, qui n'étaient pas turbulents, rappelons-le, ont donné par la suite à l'humanité des moments de joie mais aussi de tristesse: en particulier à tous les pacifistes du monde. Certains ont même vu dans les religions la principale raison des guerres…. Là, nous voudrions partager une grande pensée pour ROGER GARAUDY qui a, de manière unique au monde, œuvré pour une coexistence des diverses spiritualités: dans la joie et, surtout, dans l'égalité des êtres humains, qui constitue leur base commune. Une telle approche n'est évidemment pas étrangère au passé communiste de ce grand homme. 
>> ARTICLE ENTIER A LIRE ICI >>
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Devoirs


Projet de Préambule à une Déclaration universelle des devoirs de l'homme.

L'Humanité, dans la diversité de ses composantes, est un tout indivisible.
Le devoir primordial des communautés et de leurs membres est de servir cette unité et son développement créateur.
Distinguant l'homme de l'animal, ce devoir est le fondement de tous les autres.
Il exclut toutes les tyrannies et garantit tous les droits.
Il exclut toute prétention à l'exclusivité et à la domination d'une croyance, d'une nation, d'un groupe comme d'un individu.
Il garantit la liberté d'expression à tout humanisme (c'est-à-dire à toute doctrine servant les intérêts de l'humanité comme un tout), comme la liberté d'expression, de foi ou de pratique à toute religion (c'est-à-dire à toute croyance attribuant une origine divine à cette unité); à toute aspiration nationale apportant la contribution de sa culture spécifique à la symphonie de cette unité mondiale; à l'épanouissement, en tout individu (quel que soit son sexe, son origine, sa vocation) de toutes les possibilités créatrices qu'il porte en lui.
Le monde, aujourd'hui, est un.


>> LIRE ICI LE TEXTE DE ROGER GARAUDY>>
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23 décembre 2015

Jésus rend visible le « Dieu caché », par Roger Garaudy

Ne prétendant jamais être Dieu, mais messager des volontés de celui qu'il n'appelait ni Seigneur ni Maître, mais son Père, c'est à dire l'Amour sans limite. L'amour du tout de l'humanité et de la vie.
Il montre aux hommes ce qu'est la vie véritable: l'amour qui est d'abord l'amour du Tout, prévalant sur toutes nos ambitions ou nos désirs partiels.
Les Pères de l'Église, ne s'y sont pas trompés, rappelant le message unique de Jésus ; nous montrer ce qu’est une vie véritablement humaine, c’est à dire, divine : « Dieu c’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu. » Jésus n'a jamais prétendu édicter des lois, mais appeler à l'amour. Il n'a jamais prétendu exclure ou interdire. Il n'a jamais prétendu juger. Jésus disait : «Je suis venu appeler non pas les justes mais les pêcheurs.» (Mc II, 12). Il disait au criminel sur sa Croix : « Aujourd'hui tu seras au Paradis avec moi.» (Luc.23-41) et aux «gens du monde» : « publicains et prostituées vous précéderont dans le Royaume de Dieu ». IL ne s'est pas attribué de miracle, répétant à ceux qui lui en prêtaient le pouvoir magique. « C'est ta foi qui t'a sauvé » (Matth. IX, 22-30-34; McIV, 15; Luc, VIII, 24-VII 43-XVIII, 4243).
Au, lieu de se laisser appeler «seigneur » (le nom qu'à cette époque les esclaves donnaient à leur maître et les juifs à leur Dieu ), il ne se laisse appeler ni seigneur ni maître ni même bon: « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul n'est bon sinon Dieu seul ! ». (Luc XVII, 19)
Car Jésus ne prétend jamais être Dieu mais seulement son messager. Lorsqu’il dit: « Le Père et moi nous sommes UN » (Jn XII, 45). IL précise aussitôt, qu'Il rend visible, par ses paroles et ses actions, le Dieu caché : « Qui me voit, voit celui qui m'a envoyé » (Jn XII, 45). « Je n'ai pas parlé de moi-même, mais le Père qui m'a envoyé, m'a prescrit ce que j'ai à dire. » (XII, 40)
Il s'identifie si peu au Père, qu'il dira sur sa Croix: « Père, si tu veux, écarte de MOI cette coupe... mais que ta volonté soit faite et non la mienne.» (Lc XXII, 42)
Il ne se réserve pas, pour Lui seul, le titre de «Fils de Dieu»: « Les pacifiques seront appelés Fils de Dieu ». (Mt, X, 9)
Le Coran a enseigné aussi cette vision dynamique du monde que Dieu «ne cesse de créer» (XXXV, 81), «un dieu qui ne connaît ni cesse ni repos.» (II, 255) «Il commence la création et il la recommence.» (X, 4). «Il est présent en chaque chose nouvelle. »
Ces révélations toniques sont plus actuelles que jamais: les périls qui nous menacent sont si grands qu'ils ne pourraient être conjurés par des mesures économiques ou politiques partielles, mais par un changement radical dans l'esprit et le cœur des multitudes, par une nouvelle levée de la foi. Les disciples demandaient déjà à Jésus: « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jn VI, 19)
Ce dieu de Jésus ou de Mahommet n'est ni un être ni un maître, mais au contraire un appel au combat pour réaliser ce Royaume. Rien ne nous est promis et personne ne nous attend.
Bonhoeffer voit la spécificité du christianisme, dans le fait que c'est la seule "religion" dans laquelle «Dieu est impuissant et faible dans le monde », «Dieu nous fait savoir qu'il nous faut vivre en tant qu'hommes qui parviennent à vivre sans Dieu»[1]. C'est ainsi que Jésus nous a rendus majeurs et responsables: finis les dieux bouche-trous de nos ignorances et de nos impuissances ! Ce n'est pas Dieu qui a à nous aider, c'est nous qui avons à aider le Dieu vivant dans sa lutte pour l'avènement du Royaume, à travers toutes les défaites de l'histoire. Jésus n'est pas venu nous « sauver », comme un pompier qui tire de l'eau un homme qui se noie. II est venu pour nous sauver de toutes les religions craintives et plaintives implorant à chaque difficulté, la "puissance" de Dieu pour nous décharger de notre propre impuissance. Jésus nous a enseigné à vivre debout, en hommes qui se savent pleinement responsables de la vie grande et nouvelle dont il nous a montré le chemin et donné l'exemple. Aucune Église ne peut nous prendre en charge comme des enfants ou des infirmes, nous pardonner nos fautes ou les punir, nous faire des promesses parolières qui nous dispenseraient du combat. L'iconoclasme de Bonhoeffer à l'égard de toutes les caricatures cléricales de la foi est le plus stimulant des efforts.
Il n'est pas le premier à s'engager dans cette voie; déjà l'abbé Joachim de Flore, au XIIe siècle, avait montré que les Églises ne sont pas le Royaume de Dieu, et que l'histoire des hommes continue sous la propre responsabilité de chacun d'eux habité par l'Esprit tout en tous.
Jésus nous a montré ce qu'est la plénitude de l'homme. Il demeure le pivot autour de qui flottaient mes voies changeantes, où, comme dit Leonardo Boff : «J'ai changé, non de bataille, mais de tranchée.» 
>> A LIRE EN ENTIER ICI >>

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22 décembre 2015

"Le diable (Ca va)". Une chanson (prémonitoire) de Jacques Brel


Fichier audio

 Prologue:
Un jour le Diable vint sur terre, un jour le Diable vint sur terre
pour surveiller ses intérêts, il a tout vu le Diable, il a tout entendu

et après avoir tout vu, après avoir tout entendu, il est retourné chez
lui, là-bas.
Et là-bas on avait fait un grand banquet, à la fin du banquet, il s'est
levé le Diable, il a prononcé un discours et en substance il a dit ceci,
il a dit:

Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la terre ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Aux dangereux jeux de la guerre ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission ça va

Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés ça va
Les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations ça va

Les hommes ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris ça va
Et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Tous les salauds ont leur photo
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens.
Ça va ça va ça va ça va 

Jacques Brel
1953 (si!si!)
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Répression en vue !

Ernst Wolff, journaliste allemand indépendant, sur la situation en France après le 13 novembre :
« Pour augmenter sa capacité de concurrence sur le marché mondial, la France doit prochainement réduire les prestations sociales, durcir la loi du travail et abaisser le niveau des salaires. Toutes ces mesures vont provoquer une résistance sociale considérable à cause des inégalités sociales déjà existantes dans le pays. Cette résistance va pouvoir être réprimée au moyen de toutes ces mesures de limitation du droit de rassemblement, de surveillance d’Internet élargie et de l’extension des pouvoirs de la police et de l’armée. »


>> LIRE ICI >>
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21 décembre 2015

Dionysos noir

Photographies prises en 1972-1973 lors du tournage au Sénégal du film réalisé par Roger Garaudy, produit par Jean-Claude Patrice  Patricia Films, avec une musique de Jean Leccia , "Dionysos Noir", documentaire de 1h13 sorti en salle le 08/01/1975.

 PHOTOGRAPHIES: PAS DE REPRODUCTION SANS AUTORISATION, ME CONTACTER
 
En discussion avec le sorcier de M'Bang en pays Bassari







Acheter le DVD: FNAC, Amazone 

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19 décembre 2015

Bilan de la COP 21: équation impossible !


La COP21 s’est terminée sur un accord qu’on nous a présenté comme « historique ». Vous qui n’êtes pas « climatosceptique », comment l’interprétez-vous ? Simple raout mondain et mondialiste ? Ou prise de conscience du fait que les problèmes planétaires ne peuvent finalement se résoudre qu’à cette même échelle planétaire ?
Alain de Benoist


La question du climat (ou plus exactement des climats, car il n’y a pas qu’un seul et unique climat terrestre) est une question extrêmement complexe, et j’ai personnellement beaucoup de mal à prendre au sérieux l’« opinion » de ceux qui n’ont pas, en la matière, consacré au moins quelques dizaines d’heures à l’étude du dossier. De toute façon, que ce réchauffement soit ou non d’origine anthropique, il va bien falloir y faire face. L’objectif, vous le savez, est de maintenir en dessous de 2 °C le niveau de réchauffement climatique par réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’en 2020. Les participants à la COP21 sont convenus d’y parvenir « dans les meilleurs délais », ce qui ne veut rien dire. De plus, les 187 pays représentés, dont les intérêts divergents se sont affrontés jusqu’à la dernière minute, n’ont accepté de signer l’accord final qu’à la condition qu’il ne soit pas juridiquement contraignant. Comment pourrait-il l’être, d’ailleurs ? Qui pourrait imposer les décisions prises aux États les plus forts et les plus pollueurs ? S’imagine-t-on qu’il existe des moyens de contraindre les Américains ou les Chinois à respecter un accord international ?
Le texte de l’accord est en fait clairement schizophrène. D’un côté, les pays signataires veulent réagir au réchauffement climatique – souci louable. De l’autre, ils adhèrent dans leur immense majorité aux thèses des économistes libéraux qui veulent augmenter sans cesse la production industrielle et les échanges commerciaux, encourager le tourisme de masse, fonder les économies sur les « avantages comparatifs » de chaque pays, etc. En d’autres termes, ils sont convaincus des vertus d’un capitalisme qui tend à supprimer tous les obstacles susceptibles de ralentir la fuite en avant dans le productivisme. D’un côté, ils veulent « sauver la planète », et de l’autre conserver ce qui la détruit. Il y a là de quoi rester sceptique sur les résultats que l’on peut attendre de cette grand-messe de l’expertocratie.

>> LIRE ICI L'ENTRETIEN AVEC ALAIN DE BENOIST >>
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Moutons

L’élevage du mouton

La période me paraît adaptée pour tous ceux qui manifestent le désir de se lancer dans un élevage. Je conseille d’élever le mouton. Les avantages sont en effet considérables. Le mouton est inoffensif, et uniquement végétarien. Il ne cherche pas à se défendre contre son maître. Il accepte tous les mauvais traitements. Entre autres avantages, le mouton donne volontiers sa peau, sa viande, sa laine, et son lait quand il est de sexe féminin. 
>> LIRE L'ARTICLE >>
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Roger Garaudy reçoit le Prix Fayçal - 9 mars 1986.


Bismillah Arrahman Arrahim ***
بسم الله الرحمن الرحيم

Altesses royales,
Excellences,
Chers invités.

Je tiens d'abord à remercier Sa Majesté le Roi, La Fondation Faysal, et le Jury qui en attribue les prix, de m'avoir honoré de cette haute distinction.
Je reçois avec joie et fierté ce Prix car, au delà de ma personne, il signifie qu'il était bon, pour l'avenir de l'Islam dans le monde non musulman, de poser les problèmes comme j'ai essayé de le faire.
Je reçois avec joie et fierté ce Prix car j'espère qu'il encouragera d'autres musulmans à nous aider à réaliser
le grand projet de rendre vie à ce qui fut, en la Mosquée de
Cordoue, en Espagne, le plus grand centre de rayonnement de
la culture arabo-islamique en Europe.
C'est un non-musulman, le Maire de Cordoue [Julio Anguita - NDLR] qui nous a, le premier, aidé, dans cette tache, en nous offrant, pour notre Centre de recherche,la Tour Callahora des anciens Califes. Aux musulmans Cheikh Bin Baz a donné l’exemple de cette aide.

L'exigence fondamentale de "l'Ijtihad", principe du mouvement en Islam, rappelle a chaque musulman, en chaque siècle, son rôle de Calife de Dieu sur la terre.
L'Islam, en Espagne, n'était pas une invasion qui s'imposait par les armes mais une société nouvelle qui poussait de tous côtés ses vigoureuses racines.
Cette société nouvelle reposait, selon le principe coranique « Pas de contrainte en matière de religion » sur la liberté de conscience, pierre angulaire sur laquelle repose la vraie grandeur des nations.
A l'Université musulmane de Cordoue furent enseignées à la fois,dans leur unité indivisible, la science, la sagesse, et la foi.

La science moderne dont Roger BACON, que l'on considère en Europe comme le pionnier de la méthode expérimentale, déclare lui-même qu'il en a appris les principes dans "l'Optique" d’Ibn Haytham.
La sagesse, c'est-à-dire la réflexion sur les buts de la recherche, sur les dimensions morales et religieuses de la science.
La foi, c'est-à-dire la reconnaissance de la nécessité de s'ouvrir à la révélation, car ni la science dans sa recherche des causes, ni la sagesse dans sa recherche des fins, n'atteignent jamais ni une cause première, ni une fin dernière. La foi comme conscience des limites et des postulats de la raison. La foi comme raison sans frontière.

Permettez-moi, en remerciant une fois encore le Prince héritier Abdallah [qui sera roi de 2005 à 2015 - NDLR] pour l’honneur qu’il me fait en me remettant ce prix, d'espérer que le signal sera ainsi donné pour que d'autres musulmans nous aident à recueillir les moyens de travail nécessaires pour faire revivre cette Université de Cordoue, pour en faire un phare éclairant notre avenir, pour donner en un mot le maximum de puissance à cette entreprise de Da'wa islamique en Occident.

En terminant, je voudrais souligner que l'Islam doit aujourd'hui affronter de grands problèmes.
Les difficultés viennent souvent des musulmans eux-mêmes autant que de leurs ennemis.
Beaucoup de musulmans ont perdu leurs illusions sur la civilisation matérialiste et technocratique de l'Occident. Et c'est bien ainsi. Mais ils ne croient pas à la nécessité d'un effort constant pour répondre aux défis de notre siècle. Et c'est là le pire danger.
Puis-je rappeler à mes frères musulmans que nous pouvons trouver dans le Coran, non pas des réponses toutes faites, mais les principes à partir desquels doivent se déployer nos efforts et nos recherches toujours nouvelles pour trouver une solution aux problèmes de notre temps, afin d'éviter une catastrophe planétaire.
Nous devons en faire la preuve par ce que nous faisons plus que par ce que nous disons.


In tansouroul'lah yansourkoum !*
In tansouroul'lah yansourkoum !
In tansouroul'lah yansourkoum !
Wa la raliba illa allah !**

Roger GARAUDY
Riyadh, le 9 mars 1986

[ *  "Si vous soutenez Allah il vous donnera la victoire"
  **
ولا غالب إلا الله   "Et il n'y a pas de vainqueur sinon Dieu"

  *** "Au nom de Dieu le tout miséricordieux le très miséricordieux"     -    NDLR ]

________________________________

En1983, Roger Garaudy, peu après son adhésion à l'islam, avait fait un premier séjour en Arabie Saoudite:
 


LE MONDE  du 04.01.1983:
 LE PHILOSOPHE FRANÇAIS ROGER GARAUDY est arrivé, dimanche soir 2 janvier, en Arabie Saoudite pour une visite de quatre jours, au cours de laquelle il rencontrera un certain nombre d'intellectuels saoudiens et accomplira les rites du pèlerinage à La Mecque. Il s'est, en effet, converti à l'islam il y a quelques années. M. Garaudy est l'hôte du secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), M. Habib Chatti. Il doit notamment prononcer à l'université du Roi-Abdel-Aziz, à Djeddah, une conférence sur le thème " L'homme et la civilisation " et s'entretenir avec des personnalités du monde universitaire et de la presse. - (A.F.P.) 

Article complété le 11/02/2016

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