Le juge Trévidic:Ceux qui partent faire le jihad
agissent ainsi à 90 % pour des motifs personnels : pour en découdre,
pour l’aventure, pour se venger, parce qu’ils ne trouvent pas leur place
dans la société… Et à 10 % seulement pour des convictions religieuses :
l’islam radical. La religion n’est pas le moteur de ce mouvement et
c’est ce qui en fait sa force. C’est pour cette même raison que placer la déradicalisation sous ce seul filtre ne pourra pas fonctionner.